#087 – Quand déboires et galères vont de paire !
- 8 au 19 mars 2024, Pointe-du-Bout, Fort-de-France, Anse Turin- Martinique puis Prince Ruppert Bay – La Dominique
Vendredi 8 mars, 1ère nuit à la Pointe-du-Bout, rincé par la pluie toute la nuit !
Le matin, nous nous dépêchons d’aller à terre afin de pouvoir aller visiter la « maison de la canne à sucre » avant de rendre la voiture. La visite est sympa et peu onéreuse. On fait le tour des installations et du jardin. Étant donné qu’il y a pas mal de choses à lire, les enfants sont vite largués, malgré un début prometteur.
La visite terminée, nous reprenons la voiture et profitons, une dernière fois, de faire des courses. Nous testons cette fois « Caraïbe Price » mais nous devons nous dépêcher, l’heure tourne. On passe encore faire le plein de la voiture avant d’aller la rendre à 11h pile !
Retour ensuite à pied pour rentrer au bateau. Après le repas, nous en profitons pour faire un peu de rangement dans nos « armoires ». On vide toutes nos réserves pour pouvoir nettoyer les meubles et refaire un peu d’ordre, car le rangement du début n’y était plus !
Durant ce temps, les enfants jouent au Lego et lisent tranquillement.
Vers 16h30, nous allons tous ensemble à la plage à la nage. Les enfants y joueront un moment mais pas trop, car Aurélia à froid, il faut donc rentrer au bateau.
La soirée sera passée tranquille au bateau, après s’être rassasié de croque-monsieur, suivi d’un peu de lecture.
Samedi 9 mars, 2ème nuit à la Pointe-du-Bout, calme et très chaude et humide.
Le matin sera consacré au rangement et à 2 lessives, qui auront bien du mal à sécher en raison de la moiteur ambiante.
En fin de matinée, une pluie diluvienne s’abattra sur nous durant des heures, laissant apparaitre les points qui ne sont plus étanches… faisant retentir la pompe de cale.
Entre-autre, plusieurs hublots fuient, nous obligeant à éponger à gauche à droite. Le linge sensé sécher doit aussi être un peu déplacé, pour ne pas qu’il prenne plus d’humidité qu’il n’en a, mais pas facile, l’hygromètre indique 90% d’humidité dans le bateau !
Les enfants n’ont pas l’air perturbés, ils jouent aux Lego dans la cabine d’Ayden, en sous-vêtement et musique à fond ! J’ai d’ailleurs « grillé » Ayden en train de danser en caleçon sur son lit et ai filmé la scène. Ne voulant pas froisser le petit blondinet, je ne la mettrai pas ici ! 😜
L’après-midi, ce sera nettoyage des salles de bain, et, en fin d’aprèm, baignade, car la pluie vient de s’arrêter enfin.
Les enfants resteront longtemps à jouer dans l’eau, tantôt avec palmes, masque et tuba, tantôt avec leurs planches, bref, ils ne s’ennuient pas !
La soirée se déroulera tranquillement, jusqu’à ce qu’arrivent en trombe une multitude de petits bateaux à moteur « tunés », musique et basses à fond, accompagné de lumières sous-marines.
On connaissait les kékés du tuning en voiture, voilà qu’il existe également des kékés du tuning en bateau ! Qui l’aurait cru ? (bisous aux kékés qui me lisent, s’il y en a… 😘).
Désormais, la musique résonne dans la baie et la fête bat son plein à la plage, devenue, à n’en point douter, Kéké-Land !
Dimanche 10 mars, 3ème nuit à la Pointe-du-Bout, calme et toujours autant chaude et humide ! La musique des fêtards d’hier ne s’arrêta pas trop tard, bien heureusement.
Il pleut encore ce matin… Aurélia décidera tout de même de faire encore une lessive, malgré les 2 d’hier qui ne sont toujours pas sèches !
Une fois la machine à laver lancée, elle se met au fourneau pour faire de la confiture ananas-vanille-rhum au Thermomix ainsi que le repas de midi, pâtes fraîches aux morilles !
Les enfants, eux, lisent beaucoup et se baignent…beaucoup aussi ! Ils en profitent, car l’école reprend demain !
Pour ma part, je suis coincé du dos, allez savoir pourquoi, je me mettrai donc au blog.
En fin d’après-midi, nous apercevons, au loin, de la fumée qui s’échappe de Fort-de-France. Après recherches sur internet, il s’avère que des échauffourées s’y déroulent, pour raison politique… On est mieux ici !
La pluie s’arrêtera un peu avant le coucher du soleil, apportant enfin un peu de calme, et surtout un beau coucher de soleil !
Ce ne fût que de courte durée, car dès la nuit tombée, le kéké-circus recommence !
Les bateaux tunés arrivent à nouveau en trombe et fond même des ronds dans l’eau, faisant balloter les bateaux ancrés au passage… sympa, merci les gars !
Lundi 11 mars, 4ème nuit à la Pointe-du-Bout, sans pluie durant la nuit, mais toujours autant humide.
Au petit matin, l’hygromètre affiche 92% d’humidité !
Vers 6h30, Ayden vient se glisser dans notre lit.. il a de la fièvre et ne se sent pas trop bien. Durant la matinée, l’état d’Ayden s’améliorera, jusqu’à l’heure du repas. Probablement grâce à l’école (ou pas !), qui aura duré tout le matin.
Pour ma part, mon dos ne va pas mieux, je me consacrerai donc au blog et tenterai d’apaiser mon mal comme je peux…
Les enfants profiteront de leur pause avant midi pour aller se baigner, car la chaleur et l’humidité sont étouffantes.
L’après-midi, l’école reprend jusqu’à 15h30, alors que moi, je tenterai de faire du rangement mais le mal de dos m’handicape lourdement.
Mes femmes me prodigueront, chacune à leur tour, un bon massage pour tenter de me débloquer. Bien que ça me fasse le plus grand bien, il faut que mal se passe.
Après l’école, ils retournent à l’eau ! Ayden semble aller mieux.
Durant ce temps, Aurélia se mettra un peu à l’administratif et moi au blog.
La soirée se déroulera, comme souvent, tranquillement. Il est bon de le souligner, car certains lecteurs croient que notre vie se résume aux apéros… ce qui est, bien évidemment faux !
Mardi 12 mars, 5ème nuit à la Pointe-du-Bout, calme mais toujours aussi chaude ! Ayden n’a plus du tout de fièvre ! Mon dos, par contre, me fait toujours un peu souffrir, mais un peu moins qu’hier… c’est sur la bonne voie.
Au programme du jour, école avec évaluations de français pour les 2 et administratif pour moi, après avoir préparé du pain qui cuira dans notre four solaire.
Après avoir enfourné le pain dans le four, je viderai et nettoierai l’annexe, car l’épisode pluvieux l’a rempli d’eau et de saleté. Je passerai également de l’anti-rouille à certains endroits du bateau.
L’après-midi, l’école reprends un moment, avant d’être récompensé par une baignade.
Après le goûter, nous allons à terre pour nous promener un peu. Louna en profitera pour s’acheter des sandales, voilà un moment qu’elle en cherchait !
Nous passerons ensuite chez KARMA pour un petit apéro.
Les enfants sont contents d’être ensemble et en profitent ! Nous passons à nouveau un agréable moment en leur compagnie.
Ensuite, retour au bateau pour la fin de journée.
Voulant faire de l’eau, je démarre le dessalinisateur, qui bizarrement, fait un drôle de bruit. Je n’ai pas le temps de me le dire, qu’un énorme 💥CLAK💥 se fait entendre !
J’éteins tout et constate que le porte-filtre vient d’éclater ! Et M*RDEEEE 🤬, c’est la poisse !
Je sais qu’il y avait un porte filtre en réserve dans le bateau, reste plus qu’à se rappeler où je l’ai mis…
Après une courte recherche, le voilà, mais il n’a pas la même taille ! Plus moyen de faire de l’eau ! On verra demain, car il se fait tard…
Mercredi 13 mars, 6ème nuit à la Pointe-du-Bout. Il a plu plusieurs fois durant la nuit mais il fait toujours aussi chaud.
Vu nos déboires avec le dessal, nous levons l’ancre vers 9h30 pour nous rendre juste en face, à Fort-de-France, où j’ai bon espoir de trouver un porte-filtre de remplacement, sans compter qu’il nous faut trouver un Lego pour Ayden, qui fêtera bientôt son anniversaire.
D’ailleurs en parlant d’anniversaire, c’est celui de Mamie aujourd’hui ! Une petite attention lui a été livrée pour cette occasion.
Après une courte navigation de 30 minutes, nous voilà au mouillage devant la ville. Nous jetons l’ancre et allons à terre.
Alors que nous marchons sur les quais en direction d’un shipchandler, nous voyons des têtes bien connues assises sur un banc… c’est KARMA, en visite à Fort-de-France ! On discute un peu, mais pas trop, car le problème de dessalinisateur doit être réglé afin que nous puissions refaire de l’eau.
Nous nous rendons au shipchandler mais ils n’ont pas de porte-filtre ! Arggghhh 😖! Il faudra tenter chez d’autres shipchandler.
Étant à proximité du marché couvert, nous nous y rendons et y feront le plein de nouveautés gustatives : un cherimoya, deux abricots pays, une goyage, une christophine (aussi appelée chayotte) ainsi que des tamarins ! Sans compter le reste, ananas, bananes plantain et avocats.
L’heure de manger approche mais les petits bouibouis du marché ne nous inspirent guère.
Nous irons manger sur le pouce, un bokit, une sorte de kebab à l’antillaise. Le pain est frit et fourré des ingrédients souhaités, tel que poulet ou saucisse, salade, tomate et sauces !
Nous le dégusterons sur les marches d’un centre commercial un peu plus loin, car c’est notre prochaine destination. C’est bon, mais c’est gras !
Une fois le repas fini, nous pénétrons dans le centre afin de trouver une borne Free Caraïbes, un opérateur téléphonique.
Ici, sur cet automate, tu peux souscrire un abonnement et acheter ta carte SIM, qui te sera distribuée directement, après paiement, bien entendu !
C’est facile et rapide, c’est parfait ! Nous aurons à nouveau internet au bateau, sans devoir passer par nos abonnements actuels.
Bon, tout cela est bien beau, mais notre problème de dessal est toujours en suspens. Je cherche donc un autre shipchandler et en trouverai un, mais il semble loin. Tant pis, allons-y.
Chemin faisant, nous passeront devant l’église, que nous profiterons de visiter, suivi de la bibliothèque Schoelcher, un peu plus loin, où Ayden serait bien resté un peu plus longtemps. A peine à l’intérieur, il était déjà plongé dans une BD ! Mais nous devons y aller !
On marche un bon bout et arrivons près du chantier naval, mais aucun ship en vue.
Le soleil, à ce moment-là, tape fort et la chaleur est écrasante. Chaque recoin d’ombre est le bienvenu.
Alors que nous faisons une petite pause, j’arrête un passant pour lui demander où se trouve le prochain magasin. Il m’indique que c’est un bon bout plus loin et que, vu la chaleur, nous devrions y aller plutôt demain matin…
Après cela, il nous demande si nous avons vu les iguanes. Les iguanes ? non ! Regardez dans les arbres, juste ici, s’en est plein !
Suite à cela, nous les remarquons les uns après les autres ! D’énormes iguanes vivent ici ! Nous étions juste à côté, sans même les remarquer !
Après en avoir vu une bonne douzaine, nous continuons notre périple, direction le ship, car nous n’avons aucune envie de revenir demain matin, nous avons déjà fait bien trop de chemin.
La route sera encore longue et pénible, sous une chaleur écrasante, jusqu’au chantier naval suivant, disposant de 2 shipchandlers ! Et bien cela ne suffira pas, car aucun ne vend de porte-filtre ! C’est la galère ! Tout ce chemin pour rien ! Bon, ben…retour !
Nous arriverons au bateau vers 15h, exténués et bredouille ! Ni porte-filtre, ni Lego ! Chacun se met un moment au repos. Les enfants en profiterons pour jouer à leur Nintendo.
Dépité, j’installerai le porte-filtre qu’il y avait dans le bateau, mais celui-ci finira comme son prédécesseur, éclaté dès les premières secondes de démarrage ! Les gros mots fusent 🤬🤬🤬… mais sont justifiés.
Ensuite vient l’heure du goûter, où nous testerons les tamarins ! L’extérieur ressemble à une grosse cacahuète, par contre l’intérieur, plutôt à un caca de chat tout frais et collant.
Malgré l’aspect peu flatteur, c’est délicieux !
La nuit commence gentiment à tomber et la soirée se déroulera tranquillement, jusqu’à ce qu’un individu à terre se lie d’amour avec, ce qui semble être, un vuvuzella, ce genre de trompette en plastique sortant un son ignoble et tapant sur le système… Cela durera une bonne partie de la nuit…
Entre-temps, j’écrirai un mail à l’usine Schenker, fabricant du dessal, pour trouver une solution.
Espérons que cela et la nuit porteront conseil.
Jeudi 14 mars, 1ère nuit au mouillage de Fort-de-France, quelque peu houleux.
En début de matinée, un paquebot accoste pas loin de nous.
Une réponse de l’usine Schenker est dans la boîte, qui m’indique devoir faire un reset manuel, ce que je ferai.
N’ayant plus de porte-filtre, je tenterai d’en recoller un à la superglue, mais cela ne suffira pas, la réparation ne tient pas !
N’ayant pas de plan de B, je vais tenter de re-recoller, mais cette fois à la colle epoxy bi-composant, qui devrait, après séchage de 24h, être suffisamment résistant.
Après le repas, nous levons l’ancre pour aller au port de L’étang Zabricot, juste à côté, où nous ferons le plein de gasoil et d’eau, de quoi nous laisser le temps de voir venir.
On retourne ensuite au mouillage de la Pointe-du-Bout, où nous seront bien mieux qu’à Fort-de-France.
Une fois ancré, je m’occuperai de réserver une voiture pour que nous puissions aller au Marin, où nous avons plus de chance de trouver ce foutu porte-filtre !
Pendant ce temps, Aurélia et les enfants corrige les évaluations de Français. Louna s’en est bien sorti, ce qui n’est malheureusement pas le cas d’Ayden, ce qui désespère la maîtresse.
Le moral n’est pas au plus haut avec tout cela… espérons que les jours suivants seront meilleurs.
Jeudi 15 mars, 1ère nuit à la Pointe-du-Bout, calme et sans pluie. Voilà plus de 24h que mon collage sèche, il est temps d’en faire l’essai… qui se soldera, comme précédemment, par un échec !
Aurélia et les enfants font un peu d’école avant de nous rendre à terre pour récupérer la voiture de location à 10h30.
Nous prenons la direction du Marin, où se trouve un revendeur de dessal de la marque, il devrait avoir ce qu’il faut.
Arrivé sur place, ils en ont, mais pas la bonne taille ! Du coup on tente notre chance dans le magasin de bricolage juste à côté, mais en vain.
Nous reprenons la voiture pour aller à la marina du Marin, où se trouvent d’autres shipchandlers. Même constat partout, ils n’en ont pas.. ou plus !
On me conseille d’aller voir dans un magasin spécialisé « piscine ». Il y en a un dans un bled à côté, nous nous y rendons et non, ils n’ont pas ce genre de porte-filtre.
Sur le trajet, nous remarquons un Jouet Club, où nous nous arrêterons. Ayden y trouvera son bonheur et pourra se choisir des Lego. Louna s’en achètera également un ! Enfin quelque chose qui marche !
Nous tentons encore un grand magasin de bricolage un peu plus loin, et à nouveau, ressortons bredouille.
Les possibilités étant réduites à néant, nous retournons au Marin, dans le magasin où ils en avaient pour en acheter un, malgré qu’il ne soit pas de la bonne taille.
Nous retournons ensuite au bateau, où, sur le chemin jusqu’à notre annexe, nous croiserons Allison de KARMA, accompagné de son papa. Ils se rendent à la plage.
On échange quelques mots avant de filer au bateau. La journée a été longue à faire des aller-retour pour rien !
Tous ces déboires effacent presque notre anniversaire de rencontre, il y a 21 ans de cela… 🥺
Epuisé par cette journée, le calme règnera rapidement sur PTIPOA.
Samedi 16 mars, 2ème nuit à la Pointe-du-Bout, calme.
Ce matin, je bricole pour réussir à combiner les 2 portes-filtres cassés, car ils n’ont pas cédé au même endroit.
Je ne veux pas risquer de casser le nouveau porte-filtre ! J’arrive à bricoler un truc et retente le coup, après avoir fait la manip de reset.
La réparation tiendra juste le temps qu’il faut pour me permettre de voir que le dessal a produit de l’eau, ça à l’air de fonctionner.
Il faut maintenant que je m’attelle à tout changer et à installer le nouveau porte-filtre.
Après cela, nous nous rendons à terre car il nous faut rendre la voiture de location, mais nous nous rendons tout d’abord au marché des Trois-Ilets, à côté de l’église, afin d’y acheter des accras, car un apéro surprise pour l’anniversaire d’Ayden est dans les tuyaux.
De retour au bateau, je finirai le montage du nouveau porte-filtre et, un peu anxieux, je démarrerai le dessal, qui, enfin, fonctionne sans tout pêter ! 🥳
En fin d’après-midi, je ramène la clique à la plage pour un moment de baignade et irai les rechercher un peu plus tard.
En rentrant, ce sera douche au cul du bateau pour les enfants, alors que de mon côté, prétextant un truc à aller chercher à terre, je pars seul en annexe…
Je reviendrai un peu plus tard, accompagné d’Amaury, Allison et Alban de KARMA et de pizzas qu’ils ont ramenées !
🥳 🥳 Surprise Ayden ! 🥳 🥳
Le coup d’envoi de l’apéro d’anniversaire est donné !
Les enfants sont heureux et hyper excités. Nous passons une super soirée, malgré que les accras n’étaient pas top et le rosé, acheté récemment à Leclerc, pas très bon.
Décidément, c’est compliqué ces jours !
Heureusement que ça marche toujours bien avec les amis !
Et pour finir, les pizzas qu’ils ont ramenées étaient très bonne ! Normal, elles ne venaient pas de nous !
Durant l’apéro, Louna signale qu’une de ses dents bouge… et la perdra peu de temps après, juste avant le gâteau d’anniversaire ! C’était du rapide !
L’apéro touche gentiment à sa fin… Ayden râle déjà qu’Amaury doit partir… c’était sans compter sur la 2ème surprise, Amaury reste pour une soirée pyjama sur PTIPOA ! Cris de joie et excitation à fond les ballons !
Je ramène ensuite Allison et Alban à terre et retournerai vite fait sur PTIPOA, où retrouverai les 3 zigotos scotchés sur les Nintendo Switch… Encore un peu et après, on éteint, il est tard !
La soirée ne sera pas calme, Ayden et Amaury faisant les fous ensemble. Louna, depuis sa cabine, n’est pas en reste. Il me faudra quelques interventions pour obtenir le calme désiré.
Dimanche 17 mars, 3ème nuit à la Pointe-du-Bout, la nuit fut courte pour les garçons. Ayden fête ses 9 ans aujourd’hui ! Le bateau a été décoré pour l’occasion, notre décoratrice d’intérieur Louna à la manoeuvre.
🥳 🎉 Joyeux anniversaire Ayden ! 🎉 🥳
La journée commence par les traditionnels croissants d’anniversaire, suivi des cadeaux.
Le petit déj englouti, ils filent jouer aux Lego.
En milieu de matinée, nous les emmenons à la plage, car le besoin de défoulement se fait cruellement sentir…
A 11h30, Amaury rentrera sur KARMA et nous sur PTIPOA pour le repas.
Ayden sait que la journée est loin d’être finie, car une nouvelle surprise l’attend.
Louna, pas au courant, l’aide à tenter de la deviner… Accro-branche ? Karting ? Vous verrez bien !
Il ouvre également le cadeau qu’il a reçu de la part de Manon, lors de sa visite. Il le conservait précieusement pour ce jour !
On retourne à terre en début d’après-midi, faisons quelques pas avant de nous arrêter devant le cabanon du loueur de… jet-ski !
3ème surprise !
Nous avons loué 2 jet-ski pour 30 minutes avec un accompagnateur !
On s’équipe avant de monter sur les engins. Louna derrière Aurélia et Ayden avec moi.
Le départ se fait en douceur, puis, après avoir quitté la zone de mouillage, nous mettons les gaz !
Ça part vite et fort ! Ayden s’agrippe de toutes ses forces à moi car nous fonçons.
La mer est un peu agitée et nous fait décoller quelques fois, nous procurant quelques frayeurs et nous envoyant des paquets de mer dans le visage.
Les filles, un peu plus peureuses prudentes, sont laissées sur le carreau.
L’accompagnateur nous emmène à l’Anse Noire, où nous faisons une petite pause.
Les filles arriveront peu après.. Louna n’a pas l’air d’apprécier et lâche quelques larmes… Ayden lui, adore !
Nous repartons ensuite pour un nouveau trajet. Ayant pris un peu plus confiance dans la machine, on s’autorise des virages de fou et à aller encore plus vite.
Les filles semblent aussi avoir pris confiance et ne se laissent pas distancer. Le petit tour touche à sa fin, nous retournons à la base, ravis !
Nous nous rendons ensuite à la plage, où nous retrouvons KARMA. Les enfants jouent au sable, au ballon et nagent. Comme à l’accoutumé, ils s’éclatent.
En fin d’après-midi, il est temps de rentrer. Nous disons donc au revoir à nos amis de KARMA, car nous levons l’ancre demain… D’autres contrées nous attendent.
La soirée sera tranquille au bateau, mais c’était sans compter que les kékés étaient de sortie ! Méga fête sur la plage avec une quinzaine de bateaux, musique à fond et ronds dans l’eau ! C’est la surenchère !
D’un coup, vers 22h, tout le monde part ! En trombe, bien entendu, mais le calme est enfin revenu ! Nous allons pouvoir dormir tranquille.
Lundi 18 mars, 4ème nuit à la Pointe-du-Bout, calme mais avec averses.
Le matin, ce sera école et administratif. Pour midi, on mange local avec les légumes d’ici : christophine, igname, patate douce, banane ti-nain et carottes ! Seules les carottes ne sont pas local…elles viennent de….Belgique !
Après le repas, Aurélia s’attaque vite fait au nettoyage de la salle de bain avant notre départ, qui aura lieu vers 15h.
Nous naviguons ensuite jusqu’à Anse Turin, au sud de la ville de Saint-Pierre, que nous atteindrons vers 18h.
Une fois sur place, il y a encore un peu d’école à finir, péniblement, car Louna a le rhume et cela n’aide pas.
Au souper ce soir, hamburger ! Voilà bien longtemps que je n’avais pas pu en faire avec des vrais steaks hachés. Les derniers avaient été faits avec des soi-disant steaks hachés achetés en Espagne, qui avaient le goût de saucisse ! 😵
Tout le monde apprécie et Ayden, comme d’habitude, en aurait bien mangé un deuxième ! Mais non, un suffit !
La soirée continue avec le visionnage du film d’une heure sur la transat de KARMA, filmé et compilé par un de leurs équipiers. On passe un bon moment et constatons, encore une fois, que nous n’avons pas eu la même transat, et ce n’est pas pour déplaire à Aurélia.
Une fois le film fini, tout le monde au lit !
Mardi 19 mars, 1ère nuit à l’Anse Turin, un peu houleuse mais sans pluie. Il fait moins humide ici qu’à la Pointe-du-Bout, du coup ça fait du bien !
On prend le petit déj avant de lever l’ancre vers 9h30, direction l’Île de la Dominique, située à 53 milles nautiques de là.
On veut y arriver avant le coucher du soleil et repartir avant 8h le lendemain, avant que le bureau d’immigration n’ouvre, nous évitant ainsi de devoirs faire les formalités de clearance d’entrée/sortie, car nous n’y ferons halte que pour la nuit.
Le vent souffle bien et nous avançons à bonne allure, mais cela ne durera qu’un temps. Passé sous le vent de la Montagne Pelée, le vent disparait totalement ! Bon ben…moteur !
Une fois le cap de Nord de la Martinique passée, le vent revient, accompagné de la mer, que nous subissons de travers. Nous avançons à nouveau bien à la voile grâce au 20 nœuds de vent, malgré la mer.
Alors que nous sommes entre les deux îles, sous pilote automatique, un drôle de bruit se fait entendre et la grand-voile, un peu enroulée, sortira complètement !
La drosse de l’enrouleur vient de pêter juste à la sortie de l’enrouleur !
Cette drosse (corde pour les terriens) est enroulée sur une grosse vis sans fin en plastique au pied du mât et nous sert à enrouler la voile, en tirant dessus.
Plus moyen d’enrouler la voile et le vent commence à monter… Je change de cap pour réduire l’effort sur la voile.
Un peu avant que cela n’arrive, nous avions entendu comme un bruit de canne à pêche qui se déroulait, sans trop nous inquiéter, vu que la ligne de traîne était à l’eau et que cela arrive parfois avec les sargasses, mais ce n’était pas ça, c’était la drosse qui commençait à casser.
Vu le vent et les conditions, attendons d’être sous le vent de l’île de la Dominique pour tenter de réparer.
Une fois le cap Sud de la Dominique atteint, la mer redevient calme et le vent, plus clément.
C’est le moment de tenter de réparer et de rentrer la grand-voile, afin d’éviter d’autres problèmes si on se prend des rafales, parfois violentes, crées par l’effet de site de l’île.
Le bout de drosse encore dans l’enrouleur ne dépasse pas de beaucoup, je fais un nœud de fortune avec un autre bout relié au winch électrique et tentons de rentrer la voile comme ça.
Mais vu que les problèmes n’arrivent jamais seul, voilà que le bout se coince dans le winch !
Impossible de l’enlever, en raison de la tension. Il faut que je démonte le winch pour pouvoir le libérer.
Je fonce ensuite en pied de mât pour enrouler la grand-voile en tirant sur la drosse à la main, ce qui fonctionnera !
Il ne me reste plus qu’à sécuriser cela afin d’éviter une ouverture intempestive, en attendant la réparation que je ferai lorsque nous serons ancrés.
Nous atteignons le mouillage visé dans la Prince Ruppert Bay, à côté de Portsmouth vers 17h30, où nous jetons l’ancre. La baie est sympa mais le coeur n’y est pas…
Les enfants filent à l’eau et moi, je sors ma caisse à outils pour réparer la casse.
Entre-temps, la nuit est tombée et il est l’heure de souper.
Je finirai la réparation à la lampe frontale, avant de me poser un moment et ensuite filer au lit pour être en forme demain, car une autre navigation inter-île de 41 milles nous attends… espérons sans accros cette fois !