Baléares

#054 – Que de péripéties en compagnie de Papi et Mamie

  • 28 juin au 6 juillet 2023, Punta Prima, suivi de Santa Ponsa puis Cala d’Egos, Port de Sóller, Cala Sa Calobra et enfin Pollença, Majorque, Espagne.

Mercredi 28 juin, 3ème nuit à Punta Prima, la houle est venue fricoter avec Ptipoa toute la nuit, du coup nous avons très mal dormi, et ceci sans alarme !

C’est aujourd’hui que débarquent Papi et Mamie, les enfants sont impatients de les revoir et ne tiennent plus en place, vivement qu’ils arrivent, ça nous fera des vacances !

Après avoir atterrit à 11h à Palma, ils prendront le taxi et arriveront vers 12h30 à la plage de Magaluf. Il est temps pour Ayden et moi d’aller les chercher en annexe, ils nous attendent sur la plage. Nous prenons le chenal des pédalos et échouons le bateau sur la plage pour pouvoir descendre et par la suite faire monter nos invités.

Vu que nous sommes à terre, j’en profite pour aller jeter les dernières poubelles pendant que Papi et Maman se préparent à monter à bord de l’annexe. La mer est un peu agitée et quelques vagues se jettent sur la plage, faisant pivoter l’annexe sur le côté.

Alors que nous faisons monter Mamie à bord, une vague pousse l’annexe, qui pousse Papi, qui finira les fesses dans l’eau, avec, bien entendu, portable et porte-monnaie dans les poches ! Papi aime apparemment bien gouter l’eau quand il vient nous voir (à Collioure il avait mouillé le pied). La prochaine fois il mouillera peut-être le maillot ! On prend les paris ?

Après cette baignade impromptue, nous montons tous dans l’annexe et retournons à bord de Ptipoa. C’est Ayden qui conduit, il est fier comme un coq de montrer à Papi Mamie comme il sait piloter. Une fois à bord, après des retrouvailles chaleureuses, il est temps de prendre l’apéro (léger) et de manger, car nous devons partir un peu plus tard, la houle risque d’être insupportable pour nos terriens fraichement embarqués. 

Début d’après-midi, nous levons l’ancre pour rejoindre Santa Ponsa, situé à 10 milles nautiques de là, sur la côte ouest de Majorque. Le ciel est bleu, le soleil brille, mais la mer est agitée et nous secoue quelque peu, jusqu’à ce que nous passions le cap de Cala Figuera. Une fois ce cap passé, la mer est bien plus calme car abritée de la houle. Tout le monde est en haut au poste de barre et savoure cette belle journée, surtout Mamie qui semble apprécier d’être à nouveau sur un bateau, entourée de ses petits enfants.


Arrivé à Santa Ponsa, un port naturel extrêmement bien abrité, nous trouvons rapidement une bonne place pour mouiller, malgré le nombre important de bateau au mouillage.

Nous poursuivrons par une baignade bien méritée, suivi d’un apéro bien mérité et enfin un bon repas, également bien mérité ! Que de mérites pour un si petit périple !

Nous faisons également la connaissance de l’équipage de BATO, une famille composée de Jim, Riley et leur fille de 5 ans Miabelle, qui voyage depuis 2 ans sur leur monocoque.

Par la suite, nous nous rendrons à terre – sans Papi qui ne voulait pas venir – faire un tour dans la ville de Santa Ponsa, où les restos et petites boutiques touristiques se succèdent. Rien de bien folichon à voir mais la balade est sympa. Nous rentrerons ensuite au bateau et mettrons tout le monde au lit.


Jeudi 29 juin, 1ère nuit à Santa Ponsa, hyper calme si nous ne prenons pas en compte cette maudite alarme de batterie ! La baie est très paisible et est parfaite pour amariner gentiment nos invités.

Côté enfant, c’est la tempête, ils demandent sans arrêt l’attention de Papi Mamie (et ceci dès le réveil) et se disputent pour tout et n’importe quoi, faisant tomber quelques punitions au passage.

Comme le dit le proverbe, on récolte ce que l’on sème….

A part cela, la journée sera tranquille, avec baignade, jeu et paddle. Papi testera même son équilibre sur le paddle..  avec un peu d’entrainement ça va le faire !  

Par contre essayer de monter dessus depuis le bateau en sautant, ce n’est définitivement pas une bonne idée, pour Papi comme pour le paddle !

Avec Ayden nous allons explorer en snorkeling le haut fond, formé de rochers, qui trône au milieu de la baie. Nous y voyons une multitude de poissons, de posidonie et même une pieuvre ! C’est un plaisir de nager en apnée au milieu des rochers et des poissons.

Ayden commence aussi à y prendre goût et s’essaye à plonger de plus en plus profond, de plus en plus longtemps. Pour l’instant ce n’est pas beaucoup, mais il y a du mieux chaque jour. Louna ne s’y est pas encore mise, mais ça viendra.

Sur le bateau, chacun profite du moment car nous resterons ici encore cette nuit. Le calme de l’endroit invite à y rester un peu plus longtemps, préservant au mieux nos invités ! Vu que nous avons le temps, Aurélia me coupera (enfin) les cheveux, car d’après Papi, il ne m’avait presque pas reconnu avec tous ces cheveux !

En fin d’après-midi, nous nous rendons à terre, cette fois-ci au complet. Nous nous promenons dans les ruelles et nous éloignons un peu du centre touristique.

Il n’y a pas plus à voir mais il faut qu’on marche un peu, alors on marche. Papi et Mamie souhaitent nous inviter au resto, nous regardons donc où nous pourrions manger des bons tapas. Un resto bien noté sur googlemap se trouve dans une ruelle à proximité, nous nous y rendons. Le resto ne paie vraiment pas de mine, nous verrons bien… Nous y avons très bien mangé et tout le monde à fort apprécié ! Pour preuve, nous n’avons pas pris le temps de faire des photos.

Merci

Papi et Mamie !

Une fois rassasié, retour direction la plage, puis, après avoir flâné un peu, retour au bateau. Les enfants piqueront une dernière tête dans l’eau, avant de se doucher au cul du bateau. Ils ont manigancé de dormir chacun leur tour avec Mamie, c’est Louna qui commencera et Papi ira dormir dans le lit d’Ayden.

Apparemment, cette nuit-là, il y a eu plusieurs confidences et divulgations de secrets. Aucunes infos n’ayant fuitées, je ne peux donc pas vous les narrer ici !


Vendredi 30 juin, 2ème nuit à Santa Ponsa, toujours aussi calme et une alarme toujours autant pénible ! Pour rappel, l’alarme sonne lorsque les batteries ont une tension trop faible, nous obligeant à allumer le groupe électrogène pour les recharger et ne pas les tuer définitivement, bien qu’elles étaient déjà bien mal en point !

Nous partons à 11h30 pour remonter un peu plus au nord, direction Cala d’Egos, qui se trouve à quelques encablures de là. La cala est assez ouverte et donc en proie à la houle, mais celle-ci reste supportable. Nous y jetons l’ancre, il n’y a que peu de bateaux et l’endroit est sympa.

Entre apéro, repas, baignade, snorkeling et jeu, Aurélia se met à la pêche et attrape une belle oblade ! Peu après c’est Mamie qui s’y mettra et qui fera de même !

2 pour les filles, 0 pour les garçons !

J’ai tenté aussi, mais sans succès. Je suis plus doué pour pêcher les objets perdus au fond de l’eau ! J’y ai d’ailleurs trouvé un tuba (mais toujours pas de trace d’une 2ème palme en 42-43… dommage !).

Vers 21h00, nous décidons d’aller tout de même à terre car l’endroit semble sympa et les températures sont devenues plus clémentes.

Nous accostons sur la plage vers 21h30 et suivons le chemin s’avançant dans la végétation. Le sentier est vraiment joli mais la nuit commence déjà à tomber… nous aurions dû venir un peu plus vite à terre… Nous avancerons quand même un bout avant de devoir rebrousser chemin avant qu’il fasse nuit noire. Le sentier est parfois très raide et ça pourrait devenir dangereux. C’est à la lueur des lampes de poche que nous retournerons à l’annexe, puis au bateau.


Samedi 1er juillet, 1ère nuit à Cala d’Egos, qui fût finalement assez calme, la houle n’étant pas significative. Par contre l’alarme, elle, était bien présente, tout comme la pluie ! Pas pratique quand tout le monde dort avec les panneaux de pont grand ouvert… Sentant la pluie, Papi bondit du lit et sortit sur le pont pour fermer tous ces hublots ouverts.  MERCI PAPI !

Par contre, en sortant, en raison d’une force surhumaine et/ou d’une fermeture faiblarde, Papi défonça la porte du carré, et ceci sans même s’en rendre compte. La porte ne se ferme à présent plus avec le loquet… PAS MERCI PAPI !

Au réveil, le ciel est gris et le temps pluvieux, tout est trempé. Nous prenons le petit déj et levons l’ancre ensuite. Notre prochaine étape sera la Punta Sa Foradada avec son rocher en forme d’éléphant, un endroit qu’Eastwest avait adoré, ça devrait donc nous plaire également.

Environ 20 milles nautiques nous attendent. Malheureusement la navigation n’est pas des plus tranquilles, une bonne houle nous accompagne ! Arrivée à Sa Foradada, la houle et la profondeur trop importante nous font renoncer à mouiller ici.

Après avoir pris quelques photos, nous continuons. Une autre cala, la Cala de Deyá, n’est pas loin et mieux protégée, donc propice à un arrêt pour un repas serein.

Après avoir mangé, nous piquons une tête avant de se remettre en route, direction la baie de Port de Sóller, à 4 milles nautiques de là.

Arriver dans ce port naturel est un joli spectacle !

Au fond de la baie se trouve le mouillage, déjà bien occupé. Il nous faudra plusieurs tentatives pour trouver le bon endroit. L’eau est trouble ici et n’invite pas forcément à la baignade…

Le soir, nous irons à terre pour nous promener le long des quais, en faisant un tour par les petits stands « pièges à parents », vendant des churros ou des jeux de tir au pistolet à billes ou fléchettes. Mamie offrira une partie à ses petits enfants chéris qui ne se feront pas prier pour en demander une seconde…

Par la suite, Papi ne sera pas très bien, la dernière bière n’étant pas très bien passée. Nous renterons ensuite tranquillement au bateau pour une bonne nuit de sommeil, car demain nous nous levons tôt pour visiter Palma, à l’autre bout de l’île !


Dimanche 2 juillet, 1ère nuit au mouillage à Port de Sóller, très calme.

Le début de matinée est consacré à la confection des sandwichs pour le midi, avant d’aller à terre pour prendre le tramway mythique de Sóller, le Ferrocarril, que nous prendrons à 9h30, direction Sóller.

Le train pour Palma part à 10h50, nous aurons donc 1h pour visiter la petite ville de Sóller.

Nous y visiterons l’église ainsi que le petit marché artisanal juste devant, où nos dames achèteront des savons bio, confectionnés par un français installé dans la région.

10h50, départ du train pour Palma. On a (presque) un wagon entier pour nous tout seul !

Le trajet est d’abord sinueux le long des collines, avant d’arriver à la plaine reliant Palma.

En 1h de trajet, nous aurons traversé une variété de paysages magnifiques, pour finalement arriver à Palma, à la Plaza de España.

Il fait beau et surtout très chaud. Nous flânons dans les rues de Palma, direction la cathédrale que nous souhaitons visiter. Nous visiterons 2 églises en passant, avant de faire un stop pour manger nos sandwichs.

Arrivé devant la cathédrale…fermée ! Il n’y a pas de visite le dimanche ! Arrrrgh !

Nous ne l’avions exprès pas visitée lors de notre 1er séjour à Palma pour pouvoir le faire avec Papi et Mami, et bien c’est râpé, quelle déception !

Nous continuerons à déambuler dans les rues, avant de reprendre le train retour à 15h10 pour Sóller, suivi du tramway pour Port de Sóller.

Retour ensuite au bateau pour un moment calme. Le soir, nous retournerons à terre pour se faire un resto. Aurélia ne se sent malheureusement pas très bien et ne profitera pas du repas.

Les enfants, eux, ne se font pas priés. Nous referons un crochet au stand « attrape-parents » avant de retourner au bateau pour une bonne nuit, après cette journée épuisante.


Lundi 3 juillet, 2ème nuit au mouillage de Port de Sóller, calme et sans alarme ! Durant la matinée, nous aurons plusieurs passages de canadair s’entrainant à frôler les bateaux au mouillage pour remplir leurs cuves à l’entrée du port, c’est impressionnant !

Vers 10h45, nous levons l’ancre pour nous diriger vers la Cala Sa Calobra, une cala chaudement recommandée par nos amis d’O2LA, Jean-Marie et Lydia.

La navigation sera courte et se passe bien, il fait beau, il fait chaud, tout le monde apprécie. Nous atteignons enfin cette magnifique cala, bordée de falaise.

Une place au fond de la cala vient de se libérée, c’est parfait, nous sommes aux premières loges et n’aurions pas pu être mieux ! Nous profitons de l’après-midi, entre baignade, snorkeling, pêche…et apéro !

En explorant les environs en snorkeling, j’ai encore trouvé un masque ! Avec Ayden, nous verrons également une petite murène cachée dans les rochers.

En début de soirée, un cata allemand vient se planter à côté de nous, bien trop près pour être sécure, ce que nous faisons remarqué au skipper, qui ne veut rien entendre, bien trop fier pour reconnaître que son mouillage n’était pas bon. Toute la soirée, le cata se rapproche, mais cela n’inquiète pas ses occupants. Il attendra 23h30 pour bouger son bateau et le mettre bien plus loin. Eh bien oui, son mouillage n’était pas bon, on lui avait dit !


Mardi 4 juillet, 1ère nuit à Cala Sa Calobra. Le réveil avec cette vue magnifique est des plus plaisant, surtout sans le cata allemand ! Vers 9h30, nous descendons à terre pour une balade dans la gorge, en passant par les tunnels creusés à cet effet. La gorge et la plage sont encore désertes et la balade est très belle. Le soleil tape déjà bien fort et il fait chaud. Mamie n’a pris ni casquette, ni chapeau, ce qui lui sera fatal pour la suite… Après cette belle balade, Papi, Mamie et Ayden retournerons à la nage au bateau, pendant qu’Aurélia, Louna et moi retournons en annexe. Nous poursuivrons par une petite baignade, avant de passer à table.

Vers 13h30, nous quittons ce magnifique mouillage pour rejoindre la baie de Pollença, où nous avons prévu de débarquer nos invités le lendemain pour qu’ils puissent rejoindre Palma en taxi, pour prendre leur avion retour. S’il n’y avait pas autant de route pour rejoindre Pollença, nous serions bien restés encore un peu dans cet endroit idyllique.

L’entrée dans la baie de Pollença fut un peu mouvementée, chahutée par la houle d’est. Nous mouillerons ensuite dans l’énorme mouillage à côté du port et nous nous rendrons à terre pour un dernier resto.

Malheureusement Mamie ne se sent pas bien et préfère rester à bord. Se faire un dernier resto sans Mamie est un peu triste, mais nécessaire, car elle souffre en fait d’une insolation et présente tous les symptômes, se vidant par le haut comme par le bas… Tout le monde ira ensuite au lit, espérant que l’état de Mamie s’améliore rapidement. Ce soir-là nous aurons droit à une magnifique pleine lune…


Mercredi 5 juillet, 1ère nuit au mouillage à Pollença, l’alarme a de nouveau sonné. Mamie est déjà au taquet pour prendre l’avion mais ce n’est pas la grande forme.

Vu son état, il sera difficile et surtout pas raisonnable de prendre l’avion cet après-midi ! J’aide Papi à changer les billets d’avion pour le lendemain, il ne faut pas tenter le diable.

Nous allons ensuite à terre pour faire quelques courses, avant de revenir au bateau pour changer de place et nous diriger à un mouillage un peu plus loin, où l’eau est plus propice à la baignade. Aurélia s’occupe de Mamie en la réhydratant, heureusement que nous avons une pharmacie bien fournie !

Nous passons la journée à ce mouillage, Mamie va de mieux en mieux. Papi et les enfants pêchent, tout va pour le mieux.

Voulant profiter de refaire de l’eau, car l’eau est plus propre ici qu’au abord du port, je démarre le groupe. Il tourne 5 minutes et s’éteint… problème de surchauffe…super il ne manquait plus que ça ! Je n’arriverai pas à le rallumer, l’eau de refroidissement ne circule plus et donc le moteur se met en sécurité… la turbine doit être morte.

Nous tentons d’aller au port de Pollença mais il n’y a pas de place dispo et impossible de remplir nos cuves d’eau, nous devrons y retourner le lendemain. Nous retournons au mouillage à côté du port pour la nuit.

Mamie va mieux et nous pouvons donc aller à terre pour se faire ce fameux dernier resto, cette fois tous ensemble !


Jeudi 6 juillet, 2ème nuit au mouillage à Pollença, les batteries m’ont obligé à me lever 2x pour allumer les moteurs, qui chargent bien moins efficacement que le groupe ! Mauvaise nuit !

Vers 8h, nous appelons le port pour pouvoir accoster et remplir nos cuves d’eau, ce qui nous coûtera seulement 10 euros !

Nous en profitons pour débarquer Papi et Mamie afin qu’ils puissent prendre le taxi pour rejoindre l’aéroport et décoller à 13h30. De notre côté, nous remonterons sur Port Leucate.

Bon voyage

Papi et Mamie

Merci

de votre visite !

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