Espagne

#071 – Andalousie, jolie jolie !

  • 16 au 23 octobre 2023, La Linea de la Concepción, Cadix et Séville

Lundi 16 octobre, 9ème nuit à La Linea. Calme.

Il faut vraiment trouver une solution pour la tempête qui vient. J’envoie encore d’autres mails et étudie la possibilité de passer cela au mouillage, bien que je souhaite éviter.

Quelques temps après, la Marina Alcaidesa située à côté du mouillage, nous répondra qu’ils ont une place pour nous ! Super, quel soulagement !

Nous pouvons y aller pour 13h. Vu qu’on déplace le bateau, nous en profitons pour aller faire le plein à Gibraltar, dans la zone détaxée.

Nous devrons patienter un peu devant le couloir aérien, car c’est à ce moment-là que 2 avions décollent, nous n’allons quand même pas leur griller la priorité !

Faire le plein ici vaut vraiment le coup, PTIPOA a deux réservoirs de 500 litres chacun, du coup le passage à la pompe est toujours douloureux, mais cette fois-ci un peu moins.

Une fois le plein fait, direction le quai d’accueil de la Marina pour nous annoncer et faire les papiers.

Nous recevrons la place 1 et 2, ponton no 13.

Nous y entrons en marche arrière et nous nous y amarrons, seuls, comme des grands !

Nos nouveaux voisins, une famille néozélandaise sur un Outremer 51 nommé CURIOUS vont tout de même nous aider pour réceptionner les amarres. Une fois amarré, nous nous occuperons de doubler les amarres, en prévision du coup de vent à venir.

En face de nous, nous avons LOUSTIC ! L’Outremer 45 suisse que nous avions rencontré à Denia ! Décidément, on se voit partout ! Das ist ja lustig ! (auf Deutsch dans le texte 😜 ).

Nous allons ensuite à terre, mission course ! Le Mercadona n’est qu’à 10 minutes de marche et c’est bien plus pratique depuis le port.

De retour au bateau, c’est les enfants qui nous prépareront le repas.

Pendant ce temps, je m’occupe de l’étanchéité des panneaux de ponts, car quand il pleut beaucoup, de l’eau arrive à passer. J’espère que ça fera l’affaire. On verra bien !

J’aurai tout juste fini que viendra l’heure du repas ! Au menu, wok mongol !

super !!

merci les enfants

c’était délicieux !

C’est sympa quand c’est les enfants qui s’y collent !

Il y a même un plongeur !

Ils ne nous restaient plus qu’à prendre une bonne douche avant de se glisser dans le lit !


Mardi 17 octobre, 1ère nuit à la Marina Alcaidesa, très calme.

Aujourd’hui, nous souhaitons aller visiter un peu dans les terres, nous allons donc louer une voiture.

Il y a une agence pas loin de la frontière de Gibraltar, nous y allons.

Le prix n’est pas intéressant du tout, surtout que nous souhaitons faire beaucoup de kilomètres, nous avons au programme Cadix et surtout Séville, il nous faut donc un kilométrage important.

Nous cherchons ensuite un autre à proximité. Il y a un Europcar qui n’a pas l’air trop mal.

La demande se fait en ligne, ce que nous faisons. Nous décidons de louer une fiat Panda, le prix est correct et avec 700 kilomètres, c’est pile poil ce qu’il nous faut et surtout nous pouvons la louer à partir de 11h30.

Nous nous rendons ensuite à l’agence, qui nous indique que la fiat Panda n’est pas dispo… du coup il nous donne une Ford Ecosport pour le même prix ! On ne perd pas au change 👍!

Nous prenons ensuite la route, direction Cadix, à 1h20 de là.

Nous empruntons le viaduc à l’entrée de Cadix, la structure est impressionnante et c’est sympa de passer par là.

La hauteur au milieu du pont est juste énorme !

Nous pénétrons ensuite dans la ville, à la recherche d’un parking.

Une fois garé, nous continuons à pied. Nous cherchons tout d’abord un resto car il est l’heure de manger, et ça, c’est sacré !

On se trouve un petit resto sans prétention mais bien noté. Malgré le service un peu lent, nous y mangerons très bien.

Nous poursuivons par la visite de la ville, qui est charmante mais sans plus.

Nous flânons dans les rues jusqu’à la cathédrale, que nous ne visiterons pas. La vue de l’extérieur est jolie et bien suffisante.

Le temps est couvert et venteux, nous avons même le droit à plusieurs bonnes averses.

Nous nous rendons à la pointe nord où se trouve un jardin.

Nous apprécions toujours autant ces petites balades au milieu des plantes et arbres tropicaux.

Nous poussons la balade jusqu’au bord de mer pour observer l’état de la mer, ou plutôt de l’océan, vu que de ce côté, c’est l’atlantique.

Nous prenons ensuite gentiment le chemin du retour pour reprendre notre voiture.

Nous nous arrêterons dans un panaderia pour acheter quelques spécialités de Cadix pour le goûter. C’était bon mais sans plus. On aura au moins essayé.

Nous reprenons la voiture pour rentrer. Sur le chemin du retour, nous passons à proximité d’un village tout blanc, perché sur une colline, il s’agit de Medina Sidonia.

Nous décidons d’y faire un crochet. La montée nous rappelle un peu nos routes de montagne, la neige en moins.

Nous faisons le tour du village en voiture mais ne nous y arrêtons pas, mise à part une petite halte pour poster les cartes postales que Louna souhaite envoyer aux grands-parents.

Nous nous serions bien arrêtés, mais les places de parc sont rares et très loin du centre du village. Nous avons déjà pas mal marché aujourd’hui et n’avons plus trop la motivation d’arpenter ces rues pentues.

Retournons plutôt à El Barco PTIPOA (en espagnol dans le texte). Nous arriverons vers 19h au bateau. Il ne reste plus qu’à souper, se doucher et se glisser au lit, une longue journée nous attend demain.


 Mercredi 18 octobre, 2ème nuit à la Marina Alcaidesa. Il a beaucoup plu toute la nuit et ma réparation à l’air d’avoir fait effet, plus ou moins. Il y a du mieux mais quelques gouttes passent encore 🤬!

Au réveil, c’est préparation des sandwichs pour la journée, puis départ en voiture, direction Séville, située à 200 km.

Nous y arriverons vers 11h30 et sommes émerveillé dès les limites de la ville franchies.

Séville, surnommée « la perle de l’Andalousie », porte effectivement bien son surnom !

Nous sommes tout excité d’aller voir tout ça de plus près. Trouvons vite un parking, au centre de préférence.

Cela fût régler assez rapidement, malgré quelques interdictions routières ignorées, intentionnellement ou non…  le GPS n’étant pas très fiable et mon co-pilote quelquefois un peu perdu…

mais chut 🤫 ! Pas vu pas pris 😎!

Une fois la voiture garée, ce n’est plus l’envie de visiter qui primait, mais celle de faire pipi… et pas de toilettes dans le parking.

Nous cherchons à proximité et voyons qu’il y a un parc pas loin avec des toilettes publiques. Allons-y… à pas soutenus !

Nous longeons les grilles du parc pour trouver l’entrée, que nous trouverons malheureusement close ! Les toilettes sont pourtant à 2 pas, mais des grilles en fer forgées de 3 mètres de haut nous séparent de ce petit coin d’aisance.

Il faut que nous trouvions absolument une solution, et rapidement !  Et si nous tentions par le bâtiment ?

Une horde de touriste s’y engouffre, c’est qu’il doit bien y avoir quelque chose.

Nous y pénétrons, traversons un couloir et là…

WAHOOOOUUUU ! 😍😍😍😍

Nous nous retrouvons en face de la Plaça d’España !

Surpris par la beauté du lieu, nous oublions un instant nos vessies gonflées.

Bon, ne tentons pas le diable, nous prendrons les photos plus tard, allons au petit coin du parc (celui que nous voyions depuis la grille fermée). Mais il y a déjà un attroupement devant les toilettes, car elles sont fermées !

Peu après un employé du lieu viendra les ouvrir, créant presque une bousculade pour y entrer, malgré qu’il faille payer 0,60 € pour y déposer son liquide doré.

Ayden et moi ne feront pas de chichi et nous nous éclipserons discrètement dans les buissons…

ahah c’est pratique d’être un garçon ! ✌️✌️

Mission pipi accomplie, passons à la suite… à savoir le repas de midi ! Nous cherchons un banc à proximité pour y déguster nos sandwichs.

Ce sera vite expédié pour que nous puissions passer à la suite. La visite de la ville commence réellement à ce moment-là et la magnifique Plaça d’España, juste ici, à deux pas, nous attends.

Le lieu est tellement impressionnant qu’il ne nécessite pas de commentaires, les images parlent d’elles-mêmes. 

Nous poursuivons ensuite direction le centre-ville, où trône la cathédrale.

La cathédrale Santa Maria de la Sede est la plus grande cathédrale gothique au monde, nous nous devons d’aller la visiter !

Bien entendu, le lieu est très prisé et il y a pas mal de monde qui attend pour rentrer, mais ça avance plutôt vite.

Une fois à l’intérieur, le plafond vouté trônant à des dizaines de mètres de hauteur nous fait sembler minuscule dans cette immensité. La construction, érigée sur une ancienne mosquée, est tout simplement magistrale.

Il y a plein de recoins, donnant sur d’autres salles, toutes plus spéciales les unes que les autres.

La cathédrale abrite également le sépulcre de Christoph Colomb, bien que cela ne soit pas certain qu’il contienne les restes du célèbre explorateur, qui, de par son souhait, voulait être enterré à Saint Domingue… Nous n’en saurons pas plus !

Nous poursuivons la visite par l’ascension dans la Giralda, ancien minaret transformé en clocher. La montée est faite de rampe et non pas d’escalier, pour que le sultan, du temps où c’était une mosquée, puisse y monter à cheval !

Il y a beaucoup de monde et l’ascension, tout comme la descente, se fait à la queue-leu-leu.

Une fois en haut, sous les énormes cloches, chacun fait la queue pour accéder aux ouvertures donnant sur la ville et profiter de la vue.

La descente sera plus rapide que la montée, et, une fois en bas, nous continuerons par la cour des orangers, dernière étape de la visite, avant de sortir de ce complexe impressionnant.

Nous poursuivrons par les rues de la ville, avant de nous arrêter pour boire un coup sur une terrasse pour une pause bien méritée.

Nous poussons ensuite la visite vers le quartier de Santa Cruz, composé de petites ruelles piétonnes au charme indéniable !

N’ayant pas pu visiter l’Alcazar, un palais trônant au milieu de la ville, car les places sont limitées et surtout l’heure de passage doit être réservé.

Au vu du nombre de touristes présents, ce n’est pas étonnant qu’il ne soit pas possible d’y aller à l’improviste. Si vous prévoyez une visite de Seville, pensez à réserver avant !

Malgré cela, nous souhaitons tout de même visiter une maison typique de la bourgeoisie, nous nous rendons donc à la Casa de Pilatos, afin d’y remédier.

Certains menaient la grande vie dis donc !

La casa regorge de statues grecques et romaines. Le propriétaire qui vivait là était un collectionneur d’œuvre d’art, et ça se voit !

Il est temps de prendre gentiment le chemin du retour, nos jambes commencent à réclamer !

Nous passons tout de même par la Plaza de la Encarnacion, place surmontée d’une structure en bois des plus étranges !

Cette fois il est temps de rentrer, mais sentant la faim gentiment arrivée, et surtout en pensant que nous avons encore 200 km à faire en voiture, nous tentons de trouver un resto pour y déguster des tapas.

Mais ce sera peine perdu, nous sommes en Espagne, et en Espagne, on mange tard !

Pas avant 20h – 21h ! Nous ne pourrons pas attendre jusque-là, nous avons trop de route à faire. C’est par dépits que nous nous rabâterons sur… un kebab !

Une fois celui-ci englouti, tout le monde en voiture et départ pour La Linea.

Nous arriverons au bateau vers 22h, après avoir déposé la voiture à l’agence de location.

Il ne nous restera plus qu’à nous doucher avant de nous glisser dans le lit !

Le podomètre indique 22’220 pas ! Pas mal !


Jeudi 19 octobre, 3ème nuit à la Marina Alcaidesa, un peu pluvieuse et venteuse le matin.

La tempête annoncée approche, nous passons donc la matinée à enlever tout ce qui pourrait s’envoler ou se casser, du coup le cockpit extérieur est bien nu.. et, pour une fois, rangé !

Les enfants, pendant ce temps, triste de ne pas pouvoir faire école (haha si seulement), jouent aux Legos.

La pluie commencera en fin d’après-midi et c’est un vrai déluge !

Le vent, quant à lui, est monté à 42 nœuds, puis plus rien le soir.

Nous sortons tout de même entre 2 averses pour voir les éléments se déchainer, et ma fois, nous sommes bien contents d’être au port.

Nous passerons ensuite la soirée tranquille au bateau, bien à l’abris.


Vendredi 20 octobre, 4ème nuit à la Marina Alcaidesa, quelques averses et peu de vent, ce n’est pas trop ce qui avait été annoncé…

Au programme, école ! Suivi d’un tournoi de puissance 4 ! Le perdant doit faire la tresse et ce sera…. Louna ! Je l’aiderai tout de même un peu, mais chut 🤫!

Pendant que la pâte monte, nous nous rendons au musée de la Linea, qui est, il faut le dire, un peu spécial.

Nous pouvons y observer des tableaux, suivi d’insectes et papillons naturalisés et pour finir une expo temporaire sur le cœur. C’est un peu fouillis tout ça, mais c’était gratuit et ça change.

Prochaine étape, les courses !

Nous nous dirigeons vers le Mercadona mais impossible d’y accéder, la rue est inondée !

Nous irons donc à un autre supermercat, El Jamon (en français le jambon 🤔) où nous croiserons LOUSTIC !

On échange quelques mots avant de finir notre corvée et de retourner au bateau, chargé de provisions !

Ce soir, nous sommes invités au restaurant « La Louna Ptipoa » et ce sera croque-monsieur et patatas brava !

Louna installe et décore la table, avant de nous servir ce délicieux repas.

Merci choupette !

Nous reviendrons volontiers à

« La Louna Ptipoa » !

La tresse préparée quelques heures plus tôt sera également mis à cuire, la voici une fois cuite :


Samedi 21 octobre, 5ème nuit à la Marina Alcaidesa, calme. Le matin, ce sera école puis repas.

Durant l’après-midi, nous avons été contacté par un bateau autrichien FIREFLY, qui cherche des copains pour leur fille Kira.

On convient d’un rendez-vous à la place de jeu.

Louna ira ensuite jouer un peu sur leur bateau, avant de revenir sur PTIPOA. La communication en allemand est un peu compliquée…

Le reste de la journée sera tranquille.


Dimanche 22 octrobre, 6ème nuit à la Marina Alcaidesa, assez calme. Il fait gris et plus que 17°C le matin.

On dort jusqu’à 10h, suivi par l’école.

Un peu plus tard, Ayden (avec un petit coup de main de ma part) fera une pâte à tresse, qu’il souhaite modeler en lézard… obèse.

Dehors il pleut et ça n’arrête pas.

Durant l’après-midi, on se fera un cinéma, nous regarderons « Élémentaire », suivi d’un bon goûté chocolat chaud et lézard obèse.

Une fois la pluie calmée, nous sortons nous promener un peu mais le vent souffle fort, plus de 40 nœuds, nous n’y resterons pas longtemps…


Lundi 23 octobre, 7ème nuit à la Marina Alcaidesa, venteux et très pluvieux.

On fait école le matin. Après le repas et entre 2 averses, direction le Mercadona pour faire des énormes courses, en prévision de notre départ prochain.

La pluie des derniers jours, chargée de poussière, a noircit le bateau… Moi qui pensait que ça allait le laver..c’est râté !

En fin d’aprèm, nous invitons l’équipage de NIRVANA, un Catana 50, à venir boire un coup afin de faire connaissance. Cesar, le capitaine, m’avait contacté par Navily pour nouer le contact.

C’est ainsi que nous faisons la connaissance de Cesar, Bernadette et leur fille de 12 ans Giorgia.

Ils sont également en voyage et suivent la même route que nous.

Nous passons un agréable moment et le courant passe bien. Nous discutons de la suite du périple.

NIRVANA part demain pour les Canaries. Il y a une fenêtre météo, bien que le vent ne soit pas des plus favorable, mais autorise quand même le départ.

Nous ne savons pas encore ce que nous allons faire… Aller sur Tanger ? Ou direct aux Canaries ?

Les prévisions prochaines montrent que d’autres dépressions sont à venir et que si nous ne partons pas demain, nous risquons d’être coincé encore une semaine ici (au minimum), ce que nous ne voulons absolument pas !

Dans tous les cas, nous quittons le port demain…

2 Comments

  • Chatton Marie-Claude

    N’y a-t-il pas un peu d’esclavage avec les enfants? Il me semble qu’entre pêche,vider les poissons puis les cuire, préparer des Wood, faire de la pâte à tresse, des croque-monsieurs et en plus se farcie la maîtresse, pas facile d’être moussaillon hein Louna et Ayden? Gros becs à tous.

  • Jo

    Non pas d’esclavage, loin de là ! Ils sont plutôt comme à l’hotel ! Il est donc normal qu’ils participent un peu aux tâches, qui ne sont pas les plus ingrates !
    Et c’est la maitresse qui est plutôt à plaindre ! On ne peut pas s’imaginer ce que c’est de faire l’école à ses propres enfants, qui s’autorisent beaucoup plus de chose qu’avec une “vraie” maitresse.

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