Îles Canaries

#078 – Fuerteventura, de fond en comble !

  • 10 au 28 décembre 2023, Morro Jable, port et mouillage de Gran Tarajal, Fuerteventura, Îles Canaries.

Dimanche 10 décembre, 1ère nuit à Morro Jable, calme.

La journée commence par l’école, suivi de l’administratif.

Ensuite blog pour moi, alors qu’Aurélia continue l’administratif. Je fais des demandes dans les différents ports de Fuertaventura, mais ça a l’air compliqué…

L’après-midi sera consacré au bricolage et suite de la déco des pommes de pin.

Pour cela, je dégaine le pistolet à colle et fixe ce qui doit l’être.

Par la suite, nous irons nous baigner. La température de l’eau n’étant pas à la hauteur de la tolérance de mon équipage, ils se baigneront en combi, mais pas moi !

C’est un peu frisquet mais qu’importe, c’est bon pour la peau ! L’eau est à 24°C, l’air à 25-26°C, l’été est définitivement derrière….bon en même temps, on est le 10 décembre !

Les enfants et moi irons à la nage jusqu’à la plage, avant de retourner au bateau peu après, retrouver la plus frileuse de nous tous qui était restée à proximité du bateau.

Des anglais, à bord d’un Lagoon 500 passeront nous dire bonjour en passant avec leur annexe. Nous passerons la soirée tranquille au bateau, car demain nous continuons vers le nord.


Lundi 11 décembre, 2ème nuit à Morro Jable, calme durant la nuit, un peu houleux le matin.

Nous levons l’ancre à 9h pour nous diriger vers le port de Gran Tarajal, les autres ports n’ayant pas de place et nous n’avons pas reçu de réponse, nous irons donc au culot, en espérant avoir une place.

La nav n’est pas très agréable, la houle joue contre nous et le vent ne suffit pas à nous faire avancer suffisamment. Le moteur nous aidera dans ce combat.

Arrivée dans l’avant-port de Gran Tarajal vers 13h20, appel à la VHF…

Il y a de la place ! Ouf ! 😅

On m’indique le ponton 1, sans plus d’indication.

Nous nous approchons et cherchons une place… Il y a bien une place tout au bout du ponton, mais un coin bien acéré fait un peu trop de l’œil, me faisant hésiter.

Alors que nous tournons pour repérer les lieux, un appel VHF se fait entendre…

« Ho les Français ! »

N’étant pas sûr d’avoir compris, je continue ma manœuvre. Un deuxième appel, cette fois plus clair, retentit à nouveau

« Ho les Français, sur le Lagoon ! »

Je réponds un peu perplexe, on n’avait jamais eu ce genre d’accueil.

Au bout du fil, ou plutôt de l’onde radio, se trouvait Jordy, un « résident » du port qui voulait nous proposer son aide pour l’amarrage, ce que nous avons bien entendu, accepté.

Un coup de main est toujours appréciable.

Voilà donc Jordy, accompagné de sa copine Kathia ainsi que de Thibault, également de passage à ce port avec sa famille, viennent nous prêter main forte pour amarrer PTIPOA sur ce ponton un poil trop petit pour notre taille, mais il faut faire avec, c’est la seule place dispo.

Une fois bien amarré, il est temps de manger, nous irons plus tard à la capitainerie !

Après le repas, on toque à la coque ! C’est Nicolas, le Securitas, qui vient nous dire qu’on peut passer à la capitainerie.

On prend les papiers du bateau et on file à la capitainerie…enfin, capitainerie est un bien grand mot.

Ici, tout se passe dans le préfabriqué du Securitas.

En sortant, nous croisons Ludo et un de ses copains, des Français, qui viennent d’arriver et passent également par la case enregistrement. Ils ont entendu qu’on parlait français et nous disent bonjour !

Nous repartons ensuite au bateau pour continuer les préparatifs pour la venue de Papi et Mamie.

En fin d’après-midi, alors que tout avance bien, on toque à nouveau à la coque !

Cette fois ce n’est pas Nicolas, mais Ludo, qui vient nous inviter pour l’apéro !

Ni une ni deux, on enfile nos tongs et filons sur leur bateau. C’est un groupe de 4 copains en vacances aux Îles Canaries, pour faire de la voile.

Ils nous apprennent qu’ils ont pris le bateau hier après-midi au sud de Gran Canaria et avaient navigué toute la nuit pour rejoindre Gran Tarajal.

Ils repartent le lendemain pour le sud de Lanzarote. Ils ont une semaine de vacances, il ne faut donc pas trainer s’ils veulent voir les différentes îles.

Nous avons passé un agréable moment en leur compagnie, un peu surpris de l’invitation, car c’est la première fois que nous finissions à l’apéro chez des gens en vacances !

Après cela, nous rentrerons sur PTIPOA pour manger un morceau et filer au lit.


Mardi 12 décembre, 1ère nuit au port de Gran Tarajal, calme, mise à part le grincement d’un des poteaux du quai. J’irai y mettre une giclée de WD40 dans la matinée, afin d’atténuer quelque peu ce bruit désagréable.

Ce matin, c’est ménage, rangement et préparation de la cabine pour Papi et Mamie, car ils débarquent (ou plutôt ils embarquent !) aujourd’hui !

Les enfants s’installent dans la chambre à Ayden pour laisser la cabine à Louna à nos invités.

Ludo et ses copains, qui nous avaient invités à l’apéro la veille, s’en vont.

Après le repas de midi, nous irons saluer nos voisins de ponton, Jordy et Kathia et leurs 3 chiens, Bella, Jack et Gaïa ainsi que l’équipage de CORMECK, Thibault, Marie et leur fille Lou.

Nous n’avions pas pu encore les remercier pour le coup de main à l’amarrage de la veille.

Nous boirons ensuite un coup, assis sur le ponton sur le faux gazon installé par Jordy et Kathia !

Ils vivent et retapent leur bateau « JOKA PARADISE » et ont le projet de partir, d’ici quelques mois.

CORMECK, eux, sont en voyage depuis 2 ans et repartent demain pour Tenerife.

Vers 17h, Papi et Mamie arriveront au volant de la voiture louée à l’aéroport, une Opel Zafira 7 places !

Les retrouvailles sont chaleureuses, voilà plus de 6 mois que nous ne les avions pas vu ! 

Les enfants sont heureux de retrouver enfin leurs Papi et Mamie qui leur avaient tellement manqué !

Ils sont chargés à bloc (les bagages, pas les enfants !), car ils ont fait le voyage avec toutes nos commandes…qui ont remplies un sac de golf !

On embarque tout et tout le monde à bord de PTIPOA, c’est l’heure de l’apéro !

Mais avant cela, nos invités doivent faire le check-in pour leur chambre dans l’Hotel Île Parfumée !

Les enfants ont préparé une réception ainsi qu’un formulaire d’information à remplir, comme à l’hotel ! Une fois avoir pris possession de leur chambre, la no 12, nous pourrons boire un coup.

Nous pensons que nous resterons au port tout le long du séjour de Papi et Mamie, car la météo annonce beaucoup de vent et les mouillages protégés sont ici inexistants.

Je m’en voudrais de prendre la mer et de rendre malade ma chère belle-mère !

Mon beau-père également, mais l’effet rime aurait été absent ! 😜

Nous verrons bien en temps en voulu.

Nous passerons la soirée tranquillement au bateau, tout en faisant un petite balade nocturne, afin de montrer les lumières de Noel ainsi que la crêche installées dans la ville.


Mercredi 13 décembre, 2ème nuit au port de Gran Tarajal, calme.

Avant le petit déj, nous allons dire au revoir à CORMECK, qui sont sur le départ.

Entre-temps, un petit cata arrive, il s’agit de MYRTILLE, avec à son bord Damien et Claudie.

Nous retournons ensuite sur PTIPOA pour le petit déjeuner, avant d’embarquer dans la Zafira, direction l’aéroport pour renvoyer Papi et Mamie en Alsace 😘 passer chez le loueur de voiture pour m’inscrire en tant que 2ème chauffeur.

On se gare au parking pour les voitures de location et je vais avec Papi dans l’aéroport, où se trouve le bureau du loueur.

Un vol vient probablement d’atterrir, car il y a une file interminable devant le guichet du loueur….nous repasserons plus tard, il vaut mieux !

Nous reprenons la voiture, direction « la capitale » de Fuertaventura ; Puerto del Rosario.

Nous nous y promenons un peu et cherchons un resto où nous pouvons manger des tapas. Nous en trouverons rapidement un, pas trop mal noté, où nous mangerons.

Après le repas, un petit détour par le port avant de reprendre la voiture, direction le nord, destination les Dunas de Corralejo !

C’est avec un certain plaisir que nous plongerons nos pieds dans ce sable fin, marcherons à travers les dunes s’étendant au loin.

Après cet épisode peeling, nous nous rendons en voiture à la Playa Bajo Negro, située non loin de là.

Les enfants et Mamie auraient bien baigné, mais l’eau est un peu fraîche et surtout la mer un peu trop agitée. Nous n’y tremperons que les pieds !

Suite à cela, nous ferons un petit crochet par le centre-ville de Corralejo avant de prendre gentiment le chemin du retour.

Nous repassons à l’aéroport chez le loueur de voiture, qui est, cette fois, presque libre ! Parfait ! Ce sera vite réglé.

Un passage obligé par la case « course » se fera dans la foulée, un Mercadona se trouve juste à côté.

Nous ferons le plein de victuailles en tout genre pour nous nourrir les prochains jours, et c’est Mamie qui régale…

Merci Mamie ! 😘😘😘😘

Nous retournons ensuite au bateau, après cette journée bien remplie, mais qui est loin d’être finie.

Nous croiserons Jordy et Kathia et les inviterons à l’apéro.

Ils tarderont à venir et la préparation du repas du soir étant déjà bien entamée, nous les inviterons également à manger !

Nous passerons une agréable soirée à bord de PTIPOA.


Jeudi 14 décembre, 3ème nuit au port de Gran Tarajal, calme.

Les enfants vont promener les chiens de Kathia et Jordy, accompagnés de Papi et Mamie.

Pendant ce temps, Aurélia range et fait un cake banane.

De mon côté, je m’attaque au nettoyage des winchs électriques, qu’il faut tout d’abord démonter, nettoyer puis regraisser et remonter, ce qui ne se fait pas en 5 minutes…

Après le repas de midi, tout le monde, sauf moi, iront se promener sur la plage de Gran Tarajal, et, après quoi, les enfants se feront offrir une glace par leurs grands-parents, heureux de pouvoir gâter leurs 2 têtes blondes.

De mon côté, je suis toujours au petit soin du winch que je finirai juste avant le retour de la clique. Ça tombe bien, c’est l’heure de l’apéro !

Suivra le repas et une soirée tranquille au bateau, où nous discuterons du programme du lendemain.


Vendredi 15 décembre, 4ème nuit au port de Gran Tarajal, calme.

Au programme du jour, visite de l’intérieur des terres, et surtout l’ancienne capitale de Fuertaventura, Betancuria.

Nous embarquons tous dans la voiture vers 10h, direction le nord.

Sur le chemin, nous ferons une halte au Mirador de Morro Velosa, pour profiter de la vue.

Là, au sommet de cette montagne, gît une construction de César Manrique, grand artiste des îles Canaries, qui fût autrefois un restaurant et qui devait, en son temps, offrir une vue magnifique le temps d’un repas.

Il ne reste malheureusement que des portes closes et les marques du temps sur cette construction à l’abandon.

Nous poursuivons ensuite la route jusqu’à la prochaine halte, 2 minutes plus tard.

Nous voilà au Mirador de Guise y Ayose, où trônent 2 statues de géant, arborant fièrement leurs muscles….et leur slip ! Drôle de tenue pour garder la vallée !

La route se poursuit ensuite vers Betancuria, qui fût autrefois la capitale de Fuertaventura.

Le village est vraiment charmant et y flâner dans ses petites ruelles est plaisant.

Après avoir fait le tour, en passant par la place de l’église, nous irons dans un petit restaurant joliment arboré où nous nous délecterons de délicieux burgers !

Après le repas, nous explorons un peu les alentours avant de reprendre la voiture, pour nous diriger encore un peu plus vers le nord.

Notre prochaine étape est le village de El Cotillo et surtout la Playa del Castillo, paradis des riders !

Une foule de surfers se font plaisir dans ces vagues qui s’abattent sur la plage.

Nous y ferons quelques pas, permettant même d’y tremper les pieds !

Après cet épisode rafraichissant pour les petits petons, nous repartons, direction la Playa de Los Charcos, où se trouvent des piscines naturelles.

Nous traversons le village et empruntons la route qui nous y emmènera.

Alors que nous nous trouvons sur une route de terre, une voiture en sens inverse est arrêtée sur la route, au milieu de rien. Les occupants sont dehors et semblent observer quelque chose.

C’est à ce moment-là que Louna remarque des « trucs » traverser la route.

Je ralentis pour voir et c’est là que nous voyons qu’il s’agit d’écureuils !

Nous nous arrêtons pour voir cela de plus près. Nous sortons les amandes que nous avions acheté spécialement pour une telle rencontre et commençons la distribution !

Les enfants sont heureux de pouvoir approcher ces petits rongeurs si mignons, qui viennent leur prendre les amandes dans la main.

Nous y passerons un long moment, avant de continuer, sous, bien entendu, les râles des enfants !

Nous aurions pu les laisser là pour le reste de la journée !

Nous poursuivons la route jusqu’au piscines naturelles où nous prendrons quelques photos.

Le vent souffle fort, ce qui ne rend probablement pas la beauté du lieu tel qui pourrait l’être.

Il est déjà bientôt l’heure de rentrer, la fatigue de la journée commence à se faire sentir.

Nous faisons tout de même un petit crochet par La Oliva, un petit hameau au pied d’un volcan.

Les fêtes de Noël s’y préparent et une belle et grande crèche a été installée à côté de l’église.

Nous y ferons un tour avant de faire un crochet par une place de jeu pour les petits…et les grands !

Comme le dit la chanson, 3 petits tours et puis s’en vont !

Nous reprenons la voiture et retournons au bateau ! Ben oui, c’est l’heure de l’apéro !

Après le repas, ce sera soirée jeux. Papi et Mamie seront initiés au Skipbo !

Après un démarrage quelque peu difficile, Papi et Mamie seront bien dans la partie !

Et comme chaque soir, ça se finit par une douche et au lit !


Samedi 16 décembre, 5ème nuit au port de Gran Tarajal.

Le vent s’est levé durant la nuit et la houle rentre désormais dans le port, rendant l’amarrage moins confortable.

Le matin, alors que PTIPOA est chahuté par la houle et le vent, Papi, Mamie et les enfants vont prendre un peu de hauteur et gravissent la montagne direction Las Playitas.

Il vaut mieux qu’ils soient à terre, ce n’est pas parce qu’on est au port qu’on n’a pas le mal de mer.

Pendant ce temps, Aurélia s’occupe de l’intendance et moi je débute le nettoyage du 2ème winch électrique.

En fin de matinée, alors que Papi, Mamie et les enfants viennent juste de rentrer, le ponton flottant bouge énormément sous l’effet de la houle.

Nous verrons débarquer 2 camions de « Bomberos » (pompiers) et nous nous demandons ce qu’il se passe.

Il y a-t-il eu un blessé ?

Nous apprendrons plus tard qu’ils sont venus car le ponton s’est cassé à un endroit.

Les amarres d’un bateau de pêcheur ont même cédé sous la violence de la houle.

Le chef du port viendra nous demander de nous déplacer, car le ponton n’est plus apte à supporter les bateaux présents.

Les autres bateaux amarrés sont également priés de changer de quai. La suite du nettoyage du winch attendra.

Vu notre taille, il n’est pas aisé de nous placer dans ce petit port, où il n’y a que des petits bateaux.

Nous aurons droit à la place réservée normalement aux urgences, juste derrière le bateau des Salvamento (sauveteurs en mer).

Tout le monde embarque pour la manœuvre qui s’effectuera sans heurts.

Jordy de JOKA PARADISE et Damien de MYRTILLE viendront gentiment nous donner un coup de main à l’arrivée, pour attraper nos amarres.

La manœuvre n’avait rien de compliquée, seul l’amarrage est difficile, car nous serons attachés que par l’arrière, et le vent, venant désormais sur le côté, n’aide pas à la bonne tenue.

Il faudra tenter plusieurs techniques et surtout plusieurs amarres pour que PTIPOA reste bien en place.

Nous resterons le reste de la journée au bateau, à surveiller et adapter les amarres.

Bien que nous ayons mis plusieurs pare-battage à l’arrière, il faudra même que nous récupérions des bouées, faites de chambres à air, abandonnées par les migrants arrivés quelques semaines plus tôt pour que PTIPOA ne tape pas contre le quai. 

La soirée se déroulera tranquillement entre repas, jeux et discussions.


Dimanche 17 décembre, 6ème nuit au port de Gran Tarajal.

Le vent ne cesse de souffler, faisant grincer les amarres. Nous passerons la matinée au bateau.

Nos invités et notre progéniture jouent au Yatzee, pendant qu’Aurélia fait du pain et du kéfir, et moi, le blog.

Peu après, Papi et Mamie partiront se promener et les enfants iront promener les chiens avec Jordy.

Après le repas, tout le monde (sauf Louna et moi) iront explorer les hauteurs de Gran Tarajal. Pour ma part, je finis le nettoyage du winch qui avait été avorté la veille en raison du ponton cassé, alors que Louna joue du Thermomix et nous prépare une tresse bernoise.

La soirée sera à nouveau partagée entre le repas, des jeux, des discussions et quelques punitions.

Je n’en ai pas encore parlé, mais les enfants, sont, par moment, insolents et se chamaillent.

Nous mettrons cela sur le coup de l’émotion d’avoir retrouvé Papi et Mamie…


Lundi 18 décembre, 7ème nuit au port de Gran Tarajal, plus calme que les nuits passées.

La veille, nous avons décidé de rester au port jusqu’à la fin du séjour de nos invités, il faut donc qu’on prolonge la location de la voiture si on veut pouvoir se déplacer.

Pour se faire, je file avec Papi à l’aéroport, chez le loueur, pour effectuer les formalités.

Pendant ce temps, ce sera école sur PTIPOA, ce qui montrera à Mamie qu’il n’est pas aisé de faire école à nos 2 petits anges, qui, à ce moment-là, ne le sont pas !

Loin de ce tumulte, en compagnie de Papi, après l’étape du loueur, nous passons faire des courses aux magasins préférés de Papi…. Le LIDL !

Nous arriverons au bateau le coffre bien chargée et pourrons sentir la tension scolaire. L’ambiance est électrique sur PTIPOA….

Buvons un coup, mangeons et filons ! Nous partirons tous en début d’après-midi, direction le sud, à Morro Jable.

Nous l’avions vu depuis le mouillage, nous voilà à pied sur la promenade, le long de la plage !

La balade est sympa et appréciée par tous. Après avoir marché un bon moment, nous serons aspirés sur une terrasse, en bord de plage, pour y boire un coup.

Nous n’avons pas eu le temps d’être servi que Ayden creusait déjà dans le sable.

Après un agréable moment, nous prenons gentiment le chemin du retour en profitant du jour décroissant, offrant un magnifique panorama.

Nous reprenons ensuite la voiture pour rentrer au bateau, où nous passerons une soirée tranquille.

Seul bémol, l’électricité se coupe plusieurs fois, et cela depuis 2 jours !

Le port a apparemment un problème avec les lampadaires mais les responsables ne font pas grand-chose, obligeant les Securitas à venir réarmer les disjoncteurs à chaque fois, ce qu’ils, à la longue, ne font pas toujours.

Cela ne serait pas plus embêtant que ça si nous n’avions pas besoin d’électricité pour avoir de l’eau chaude, mais en ayant 2 personnes en plus sur le bateau, cela reste indispensable !

Le courant ayant été longtemps coupé, j’appelle le Securitas à la VHF pour qu’il vienne nous remettre du jus, afin que tout le monde puisse avoir une douche plus ou moins chaude.

Je le ferais bien moi-même, le disjoncteur est au bout du quai, mais le Securitas ne veut pas (ou ne doit pas) laisser le coffret électrique ouvert…. Ça coupera encore quelques fois cette nuit-là.


Mardi 19 décembre, 8ème nuit au port de Gran Tarajal.

Nous avions prévu de partir en expédition aujourd’hui, mais nos plans ont été mis à mal.

Alors que nous prenons le petit déjeuner dehors, les Salvamento (sauveteurs en mer) s’agitent à côté de nous.

Ils se préparent à partir. Un des sauveteurs viendra nous dire qu’ils partent récupérer des migrants et que, à leur arrivée, nous devrons rester dans le bateau pour éviter les maladies.

Alors que le bateau des sauveteurs part en trombe, les enfants se questionnent sur ce qu’ils vont voir.

Une arrivée de migrants, restés plusieurs jours en mer sur une embarcation surpeuplée, peut-être même avec des morts à bord, ne doit pas être beau à voir.

Nous essayons de les préparer à cela du mieux qu’on peut, bien que nous-même ne sachons pas à quoi nous attendre.

Vu que nous sommes « coincés » au bateau, chacun vaque à ses occupations.

Il y aura de l’école, des jeux, de l’intendance et de mon côté, je m’occupe de démarrer et configurer l’Iridium, le téléphone satellite, en vue de la traversée prochaine vert le Cap Vert.

En fin de matinée, les Salvamentos reviennent….seuls !

Apparemment les migrants ont été pris en charge par un autre bateau et seront amenés dans un autre port.

Nous avons « perdu » notre matinée, mais c’est mieux que de devoir assister à cette scène qui peut être, à n’en pas douter, traumatisante.

Au programme de l’après-midi, plage pour Papi, Mamie et les enfants.

Aurélia, elle, joue du Thermomix avec brio pour nous concocter une cuchaule, brioche safranée typique de Fribourg. Elle rejoindra ses géniteurs et sa progéniture à la plage, après avoir sorti le cuchaule du four.

De mon côté, je dégaine le Kärcher pour refaire une beauté à PTIPOA.

La Calima, brouillard de sable venant du Sahara, a teinté le bateau d’une fine couche de beige sombre. J’y passerai tout l’après-midi.

Nous passerons ensuite le reste de la journée et la soirée tranquille au bateau, entre apéro, repas, jeux et….coupure de courant ! Ça ne s’arrange pas !


Mercredi 20 décembre, 9ème nuit au port de Gran Tarajal.

Aujourd’hui, c’est sortie !

Durant le petit déj, je m’attèle à la préparation des sandwichs pour notre repas de midi. Nous partons vers 10h15, direction le Sud.

Les enfants demandent où nous allons, nous les baratinons quelque peu car nous leurs avons concocté une surprise… (oui, ce n’est pas bien de mentir).

Ce n’est qu’en arrivant devant l’entrée qu’ils comprendront.

Nous voilà à l’Oasis Wildlife, un zoo et jardin botanique réunis.

Nous étions déjà passé plusieurs fois devant et les enfants ont à chaque fois émis le souhait de le visiter, ce que nous avions répondu par la négative, car le prix d’entrée est assez conséquent.

Toute la famille sera invitée par Papi et Mamie, qui ne cessent de nous gâter !

Merci !! 😘💋😘💋

Le zoo est très sympa et abrite d’innombrables espèces.

Il y a d’habitude 3 spectacles proposés, présentation de perroquets, tortues et serpents, démonstration de vols de rapaces et spectacle d’otaries.

Malheureusement, celui des otaries est temporairement fermé. Nous aurons tout de même la chance d’assister à leur entrainement !

Le jardin botanique est aussi fort agréable et plait beaucoup à Mamie.

C’est d’ailleurs dans le jardin, à côté de cactus, que nous mangerons nos sandwichs.

Nous flânons ensuite dans le parc, entrecoupé des 2 spectacles.

Le clou de la visite, est, sans conteste, le fait de pouvoir donner à manger aux girafes !

Les enfants (et les grands), s’en donnent à cœur joie.

Depuis un promontoire prévu à cet effet, nous nourrissons les girafes de bouts de pomme, qu’elles viennent chercher avec leur langue rugueuse et baveuse, tout droit dans notre main.

Nous assisterons également au repas des éléphants, que nous ne pouvons malheureusement pas nourrir à la main.

Nous terminerons la visite en fin d’après-midi et iront, après un petit tour à la boutique, nous désaltérer au restaurant du zoo, situé à l’entrée.

Tout le monde apprécie de s’assoir et boire un coup !

Encore une belle journée passée avec nos invités !

Nous prenons ensuite le chemin de retour pour rentrer au bateau.

A peine arrivé, Nicolas, le Securitas du port, nous dit que nous devons bouger le bateau.

Le monocoque que nous avions à côté est parti, nous devons donc nous décaler pour laisser plus de place au bateau des Salvamento.

Nous nous décalerons donc de 5 mètres, impliquant de déplacer et retendre toutes les amarres. Il faudra à nouveau plusieurs réglages pour que PTIPOA tienne bien en place.

La soirée se déroulera tranquillement, la journée nous à tous un peu rincé !


Jeudi 21 décembre, 10ème nuit au port de Gran Tarajal.

Ce matin, ce sera école pour les enfants et leur maîtresse, Iridium et autres bricoles pour moi.

Papi et Mamie, eux, partent se promener et nous ramèneront un poulet grillé pour le midi.

Après le repas, Papi et Ayden partent jouer au foot, voilà quelques jours qu’Ayden bassine Papi pour aller jouer…

Nous les rejoindrons un peu trop tard, leur partie étant déjà fini.

Nous les croiserons sur le chemin du retour.

Mamie retourne au bateau avec Papi, alors que nous 4 allons dans un magasin de pêche, il nous faut des nouveaux pare-battage boule pour les jupes (arrière du bateau) de PTIPOA, celles qu’on a sont dans un état déplorable et recouvert de saletés impossibles à enlever, malgré des produits spéciaux et toute l’huile de coude possible.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêterons chez JOKA PARADISE, pour prendre l’apéro (pour les grands) et jouer avec les chiens (pour les petits).

Nous passons un agréable moment mais ne devons pas trop tarder, Papi et Mamie nous attendent au bateau.

La soirée sera, à nouveau, partagée entre le repas, discussion et jeux !


Vendredi 22 décembre, 11ème nuit au port de Gran Tarajal.

Le matin, nous prenons la voiture et partons vers le Sud, nous souhaitons nous rendre à Puerto de la Cruz et le phare de Jandia, situé à la pointe Sud Ouest de Fuerteventura.

La route pour s’y rendre débute après Morro Jable, enfin, si on peut appeler cela une route !

Il s’agit plutôt d’une piste de terre, rendant la vie dure aux véhicules qui l’empruntent.

Nous parcourrons quelques kilomètres avant de décider de rebrousser chemin, la route étant top inconfortable pour l’Opel Zafira.

Nous irons plutôt à la Playa de Sotavento de Jandia, une des plus belles plages de l’île, et on comprend pourquoi.

Malgré le ciel couvert et au loin orageux, les nuances de bleu nous enchantent.

Après cette belle promenade sur la plage, nous reprenons la route ; prochaine arrêt, Costa Calma.

Un de nos lecteurs assidus y a apparemment ses habitudes (spéciale dédicace 😉! ).

Nous nous y arrêtons et cherchons un restaurant qui nous inspire.

Nous le trouverons sur la plage, et c’est parfait ! Les enfants peuvent jouer, laissant les adultes discuter tranquillement.

Nous y mangerons de très bonnes pizzas. Le ventre repu, nous ferons encore un petit tour au centre et retournerons au bateau.

Une fois sur PTIPOA, nous nous occupons de louer une voiture pour les jours restant, car nous devons rendre la Zafira 7 places demain.


Samedi 23 décembre, 12ème nuit au port de Gran Tarajal.

Le matin, Aurélia et moi partons pour une mission de la plus grande importance… à savoir… les courses !

Mais avant cela, nous passons à l’aéroport pour tenter de faire notre sortie de l’Union Européenne.

Nous devons y faire tamponner nos passeports, afin de pouvoir entrer sans encombre au Cap Vert.

Nous devons le faire à un bureau de douane, et il y en a justement à l’aéroport..enfin, c’est ce qu’on croyait.

Les douaniers n’ont pas l’air au courant, car il s’agit d’un bureau de douane de marchandises et non pas d’immigration.

Malgré que nous ayons parler à plusieurs personnes, dont la police, aucune n’a su nous dire.

Voilà une belle perte de temps. Tant pis, nous ferons sans.

Nous passons ensuite aux courses et rentrons au bateau, le coffre bien rempli.

Durant notre absence, Mamie a préparé le repas, ce sera tranches de poisson acheté au port peu avant.

Vers 13h30, Papi et Mamie partent pour l’aéroport, afin de rendre la Zafira et récupérer une plus petite pour les jours restants.

Pendant ce temps, Aurélia et les enfants prépareront une tarte de Linz et des petits gâteaux de Noël. De mon côté, je continue la préparation du bateau en vue de la traversée.


Dimanche 24 décembre, 13ème nuit au port de Gran Tarajal.

Ce matin, nous partons pour une petite marche, où nous gravirons la Piedras Caïdas, la colline au nord de la ville, nous offrant une magnifique vue sur Gran Tarajal.

De retour au bateau, vers 14h, Mamie nous fait des tartines de poulet froid, tout le monde a faim et les dévore rapidement, tout comme la tarte de linz en dessert !

Les enfants ont trouvé un nouveau jeu, une simulation de pêche sous-marine ! Le fond à l’air pollué, entre poubelle et chaussures….

Peu après, nous commencerons gentiment le repas de Noël ; en entrée : farandole de toasts de saumon, de graines germées, de foie gras et d’œufs de lompes.

Alors que les plats sont sur la table, survient l’arrivée inattendue du Père Noël des îles !

Il devait sûrement rentré de vacances, il est venu avec sa valise !

Les enfants sont heureux de recevoir leurs cadeaux, mais aussi d’offrir ceux qu’ils ont concoctés, voilà déjà quelques temps.

Après le départ du Père Noël, nous poursuivrons le repas avec côtelettes d’agneau accompagnées de légumes et pour finir bûche au chocolat.

Nous ne manquerons pas de goûter le rhum Arehucas, venant de la plus ancienne fabrique de rhum d’Europe située à Arucas sur Gran Canaria, fraichement reçu du Père Noël.

Santé ! 🥂🥃

La soirée se finira tard, dans la joie et la bonne humeur.


Lundi 25 décembre, 14ème nuit au port de Gran Tarajal, nuit calme mais un peu plus fraiche, depuis quelques nuits déjà.

Le matin, les enfants s’empressent de jouer à leur Nintendo Switch, reçues la veille. C’est fou comme un écran rend facilement un enfant…absent ! On ne les entendra plus !

Après le repas, Papi, Mamie et Ayden vont à la plage pour se baigner. Louna restera avec Aurélia et moi au bateau. Elle est tellement heureuse d’avoir reçu des nouveaux livres de « Juliette » et les dévore déjà.

Aurélia et moi continuons les préparatifs pour le départ prochain.

Peu après, en allant rejoindre nos petits baigneurs, nous passerons apporter quelques petits gâteaux de Noël à JOKA PARADISE et MYRTILLE en passant, tout en échangeant quelques mots.

Nous filons ensuite direction la plage. Ayden et Mamie sont dans l’eau, Papi fait la sieste.

L’eau n’est plus très chaude mais ça n’a pas l’air de perturber nos deux poissons.

Pour le reste de la clique, on se contentera de regarder, nous n’avons pas du tout envie de nous baigner !

Après leur baignade, nous décidons d’aller boire un coup sur une terrasse dans un resto le long de la plage. Voilà déjà quelques jours que Papi nous parle de ce resto…

Un resto indien qui fait de l’indien, des pizzas et des kebabs ! Ça ne s’invente pas !

Les enfants auront droit à une glace, suivi d’un bout de pizza, que Papi aura commandée.

Alors que le soleil commence à disparaitre derrière la montagne, nous prenons le chemin du retour.

Peu après notre arrivée, Papi, ayant ramené du sable dans ses affaires, décide de l’enlever en retournant et secouant son sac par-dessus bord, après l’avoir vidé complètement…enfin presque !

Alors que je suis dehors à ce moment-là, je vois du coin de l’œil un objet tomber du sac, directement dans l’eau, et Papi, en panique, qui descend sur le quai pour tenter de le récupérer, manquant de peu de subir le même sort.

Qu’a-t-il fait tomber ? ?

Tout bonnement son portefeuille, avec tous ses papiers ! 🤦‍♂️

Il gît maintenant à plus de 7 mètres de profondeur, au fond du port.

C’est plutôt embêtant, surtout qu’ils sont censés prendre l’avion demain !

Dans ces cas-là, il n’y a qu’une solution… le blâmer plonger !

J’irai donc chercher ma combinaison de plongée, masque et tuba, avant de me mettre à l’eau.

Ça tombe bien, je n’avais PAS DU TOUT envie de me baigner aujourd’hui !

L’eau n’est vraiment, mais alors vraiment pas chaude ! Sans compter que dans le port, c’est le dernier endroit où tu as envie de te baigner car ce n’est jamais l’endroit le plus propre…

mais quand il faut y aller, faut y aller !

Il me faudra plusieurs tentatives pour tout d’abord localiser son portefeuille noir, qui se confond avec les roches volcaniques et la vase qui recouvrent le fond, avant de parvenir enfin à le récupérer.

Je n’allais pas laisser Papi sans papier quand même !

Sacré Papi, heureusement que tu me donnes de quoi alimenter le blog en anecdote ! 🥸

Il ne lui resta plus qu’à vider le portefeuille pour faire sécher son contenu ; permis de conduire et billets de banque. Si ça avait été de l’argent sale, il n’aurait pas été pour autant blanchi, juste salé !

Pour ma part, je filerai à la douche pour une bonne douche chaude, bien méritée.

Le reste de la soirée – notre dernière en compagnie de Papi et Mamie – se déroulera tranquillement, sans omettre de taquiner de temps en temps Papi.


Mardi 26 décembre, 15ème nuit au port de Gran Tarajal.

Nous y voilà, dernier jour en compagnie de Papi et Mamie. Ces 2 semaines seront vite passées !

Le matin, Aurélia et moi profitons d’avoir encore une voiture à disposition pour aller faire les dernières grosses courses, laissant Papi et Mamie préparer leurs valises et profiter des derniers instants avec leurs petits-enfants.

A notre retour des courses, nous nous mettrons tous à table pour un brunch, car nos chers invités souhaitent partir vers midi, pour être bien en avance à l’aéroport.

L’heure du départ arriva rapidement, entraînant les inévitables adieux déchirants et même larmoyants.

Papi et Mamie partiront vite pour limiter les larmes.

Pour changer les idées de nos têtes blondes remplies de tristesse, nous allons nous promener à la plage.

L’après-midi sera consacré au linge et au rangement.

Les enfants, eux, pêchent depuis le quai. Ils essaient et arrivent parfois, à attraper de petits poissons, qu’ils relâchent aussitôt.

Ils s’amusent bien et sont complices, oubliant un peu leur chagrin.

En fin d’après-midi, nous serons invités à prendre l’apéro sur MYRTILLE, chez Damien et Claudie, tout comme JOKA PARADISE, Jordy et Kathia, également de la partie. Claudie a préparé toutes sortes d’apéro, dont nous nous délecterons.

Nous passerons une agréable soirée en leur compagnie.

Merci !

Nous rentrerons tard et, après une bonne douche, filerons tous au lit.


Mercredi 27 décembre, 16ème nuit au port de Gran Tarajal.

Le matin, Aurélia continue de faire le linge, les enfants font du rangement et moi je poursuis la préparation du bateau.

En début d’après-midi, il est temps pour moi de monter au mât, pour checker si tout va bien.

Aurélia n’est pas rassurée, alors que les enfants n’attendent qu’une chose, pouvoir également monter !

Je m’attache avec la balancine et m’assure avec la drisse de SPI, deux sécurités valent mieux qu’une.

Une fois en haut, j’en profiterai pour refaire le nœud de la drisse du génois qui me semble avoir glissé. Le reste est en ordre, nous pouvons partir tranquille.

Après être redescendu et détaché, c’est au tour des enfants d’essayer et ça leur plait, c’est presque comme l’acrobranche !

Une fois tout le monde descendu, je peux rattacher la balancine, au bout de la bôme. En le faisant, je remarque que le rail pour le chariot de grand-voile, qui sert à la dérouler, est cassé au bout.

Il manque une partie de la fixation qui maintient le rail. L’autre côté a une vis, pas celui-ci, voilà probablement pourquoi elle s’est cassée.

Il faut que j’y remédie, mais je n’ai pas la vis qu’il faut, il faudra que je passe chez le Shipchandler pour en acheter.

Sur le chemin, nous nous arrêterons faire un petit coucou à JOKA PARADISE et à MYRTILLE, avant de continuer vers le magasin d’accastillage.

Le Ship n’a pas la vis qu’il me faut, je vais donc me débrouiller avec ce que j’ai sur le bateau.

Ce n’est pas tout à fait ce que je voulais mais ça fonctionne parfaitement.

Ce soir, nous avons invité Damien et Claudie de MYRTILLE pour un petit apéro.

Nous passerons une agréable soirée en leur compagnie !


Jeudi 28 décembre, 17ème et dernière nuit au port de Gran Tarajal.

Il ne fait plus que 15°C le matin, l’hiver nous a rattrapé, il est temps de mettre les voiles !

Durant la matinée, nous profitons encore de notre connexion internet pour régler tout ce qui peut l’être et Aurélia fait un dernier linge, c’est plus simple avec l’eau et l’électricité « à volonté ».

Nous profitons également pour hisser le gennaker, c’est bien plus facile au port qu’en navigation.

Le départ aura lieu en début d’après-midi. JOKA PARADISE et MYRTILLE viendront nous faire leurs adieux et donner un coup de main au départ.

Merci et bonne nav les amis, rendez-vous peut-être aux Antilles !

Nous sortons du port et allons mouiller…. 500 mètres plus loin, dans la baie de Gran Tarajal, face à la grande plage de sable noir.

S’en suit un grand nettoyage des pare-battages que le quai du port aura mis à mal durant les 2 dernières semaines.

Les amarres sont également sales à souhait, teinté en beige par la Calima.

Après avoir nettoyer tout cela tant bien que mal, nous les rangeons dans les coffres avant et ce, pour un bon moment !

Nous soupons et filons au lit, car demain, nous voguerons vers d’autres horizons…

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