Îles Canaries

#074 – On a marché sur la lune !

  • 03 au 10 novembre 2023, La Graciosa puis Rubicon, Playa Blanca, Lanzarote, Îles Canaries.

Vendredi 3 novembre, 5ème nuit à la Graciosa. Le vent souffle ce matin, il est temps de partir. Plusieurs bateaux partent également à ce moment-là, mais font route à l’Ouest.

Nous levons l’ancre vers 9h45, tout comme NIRVANA, avant de nous diriger plein Nord pour contourner la pointe nord de Lanzarote, afin de pouvoir prendre la direction du Sud, par l’Est.

Ce passage n’est pas des plus tranquille.

Le vent et les vagues s’engouffrent dans ce passage entre les 2 îles et nous arrivent en pleine face, nous chahutant bien, c’est pourquoi nous le faisons au moteur.

NIRVANA, eux, sont à la voile et tire des bords. Notre route étant plus directe, nous prenons un peu d’avance sur notre bateau copain, profitons-en !

Ils nous rattraperont vite quand nous serons sous voile, alors autant prendre le plus d’avance possible.

Une fois la pointe nord passée, nous hissons les voiles et commençons la descente, direction le sud.

C’est plaisant de pouvoir éteindre les moteurs ! Nous sommes dans le sens du vent et des vagues, la navigation est agréable, et PTIPOA avance bien.

Malgré notre bonne allure, NIRVANA ne tardera pas à nous rattraper et à nous dépasser.

On ne fait pas le poids face un Catana ! Mais qu’importe !

Les milles défilent et nous retrouvons enfin le plaisir de la voile, que nous avions quelques peu oublié ces derniers temps en raison des conditions météos nous obligeant à faire route au moteur.

Voilà qui fait plaisir, nous savourons cette belle navigation !

Nous avançons plus vite que d’habitude, faisant même une pointe (furtive) à 11 nœuds !

Record battu (pour nous !)

car sur un Outremer ou un Catana, cette vitesse-là n’est pas exceptionnelle.

On est des petits joueurs, mais des petits joueurs heureux !

Nous atteindrons Rubicon, au sud de Lanzarote, vers 17h45, après 45 milles de navigation.

Mais la journée n’est de loin pas fini ! Il faut d’abord pouvoir jeter l’ancre avant de s’ouvrir une bonne bière bien méritée.

La zone de mouillage devant la Marina Rubicon est assez bien protégée, mais le fond n’accroche pas du tout car il est composé d’une plaque de lave recouverte d’une fine couche de sable, faisant déraper notre ancre.

Il nous faudra 3 tentatives pour que nous soyons plus ou moins tenu.

A peine ancré, le téléphone sonne ! NIRVANA nous invite pour un petit Spritz « à la César » à bord (Aperol, Prosecco et jus d’orange fraichement pressé et une liche d’eau gazeuse !).

Vu qu’on ne sait pas dire non (ha ha ha), nous y allons 😎

A nouveau une super soirée passée en leur compagnie !

Merci les amis !

On adore ne pas dire non !


Samedi 4 novembre, 1ère nuit à Rubicon, calme mais avec tout de même un peu de houle.

Le matin sera consacré à l’école, vu qu’hier c’était congé ! Mais l’après-midi, ce sera mission course !

Nos réserves ont bien diminué depuis nos dernières courses… à La Linea (à côté de Gibraltar), il y a plus de 10 jours de cela.

Refaire le plein de légumes frais nous fera le plus grand bien ! Seul soucis, les supermarchés à côté de la Marina sont de bons attrape-touriste, donc très cher !

Nous irons un peu plus loin pour faire nos courses, mais il faut marcher un bon bout.

Après avoir fait nos courses, nous rentrons bien chargé par la promenade le long de la plage, où se succèdent hôtels et maisons blanches aux volets bleus.

Il ne faut pas trop tarder, car ce soir nous sommes invités sur NIRVANA pour déguster la dorade coryphène qu’ils ont péchés la veille, dans la descente vers Rubicon.

César et sa belle dorade coryphène !

Et c’est nous qui amenons le dessert, qu’il faut tout d’abord faire ! Ce sera gâteau au chocolat sans gluten, car Bernadette y est allergique, accompagné de crème vanille.

Le repas sera royal ! La dorade coryphène juste grillée à la plancha, accompagné de riz, aura ravie nos papilles !

C’est un délice !

Nous qui sommes habitué aux oblades où tu as plus d’arrêtes que de chair, là c’est tout le contraire.

On a littéralement des steaks de poisson dans l’assiette. On s’est régalé et sans dire de bêtises, ça doit être le meilleur poisson que nous n’avons jamais mangé !

Merci les copains pour la découverte !

Nous passons à nouveau une super soirée qui finira tard ! Le temps passe si vite quand on se sent bien !


Dimanche 5 novembre, 2ème nuit à Rubicon, calme et toujours avec un peu de houle mais rien de grave.

Il n’y aura pas d’école aujourd’hui, car nous attendons la réponse de la Marina pour une place, un coup de vent est annoncé les prochains jours.

La réponse tardera à venir et sera négative. Rester à ce mouillage qui ne tient pas n’est pas une option, il nous faut une solution.

Entre-temps, César est allé voir en annexe le mouillage de Playa Blanca situé juste à côté et repasse nous prévenir qu’il y a du sable là-bas, et que l’accroche y sera bien meilleure que sur cette roche plate !

Les enfants, eux, jouent au magasin.

Ils remplissent leurs cabines d’objets à acheter. Aurélia et moi y serons convié, afin d’être délesté d’un peu d’argent factice reçu à l’entrée de leur commerce.

Si ça se passait comme ça dans la vraie vie, ce serait plus facile !

Peu après, NIRVANA se déplace pour aller mouiller à Playa Blanca. Nous leur emboiterons le pas et le verdict est sans appel ! Le fond sablonneux croche tellement bien qu’il nous a arrête net quand nous y avons jeté l’ancre !

C’est parfait ! Seul inconvénient, c’est plus exposé à la houle ici, mais on ne peut pas tout avoir !

Une fois bien ancré, nous retournons à terre, cette fois pour s’y promener.

Le ciel est gris et la pluie qui l’accompagne nous mouillera plus d’une fois, nous obligeant à rentrer dans les boutiques à touristes pour nous abriter.

Nous finirons notre tour par un cocktail sur une terrasse, avant de rentrer sur PTIPOA pour une soirée tranquille.


Lundi 6 novembre, 1ère nuit à Playa Blanca, un peu houleuse. Le ciel est toujours gris et ça sent la pluie !

Pourtant on nous avait dit qu’il pleuvait rarement à Lanzarote… à croire que la pluie nous attendait !

Le matin est consacré à l’école, au linge et au blog.

En début d’après-midi, je filerai vite en annexe chez Accastillage Diffusion, le même shipchandler qu’à Port-Leucate, situé à côté de la Marina Rubicon. Je cherche une batterie de démarrage car le moteur tribord ne s’allume plus à la demande et tout porte à croire que c’est la batterie la fautive.

Malheureusement ils n’ont pas celle que je cherche. J’irai également vite faire 2-3 courses au passage, dans le supermarché attrape-touriste !

En m’y rendant, j’aurai même droit à une douche « de la nature » et une bonne gamelle sur le trottoir en raison de la relation vacillante entre mes tongs et les pavés lisses du trottoir, aïeeeuuuuu !

Le taxi qui attendait là a bien du rire…

Une fois les courses en poche, je file au bateau, où mon équipage m’attendait, réfléchissant s’ils veulent aller à terre. Le ciel décidera pour eux…. Et ce sera NON, car il pleut !

Nous passerons donc le reste de la journée et la soirée tranquille au bateau !


Mardi 7 novembre, 2ème nuit à Playa Blanca, un peu plus houleuse que la veille.

Ecole, blog et administratif le matin, suivi de confection de nos cadeaux de Noël par les enfants, lecture pour Aurélia et recherche d’un vendeur de batterie et loueur de voiture pour moi.

En fin d’après-midi, nous descendons à terre pour y faire quelques courses.

Nous souhaitons acheter des aliments sans gluten en prévision de l’apéro de ce soir, car oui, nous avons invité NIRVANA à bord !

Nous devons également passer chez le loueur de voiture pour voir s’il y a quelque chose de dispo pour nous…

En arrivant à la marina, nous voyons que les occupants de PEEMS, un Outremer 45, sont à bord.

C’est ainsi que nous faisons (enfin) la connaissance de Peggy et Emmanuel. Nous les avions vu furtivement à Minorque lorsque nous étions avec Catherine et Michel de TEIS, nous n’avions malheureusement pas pu faire connaissance car nous devions partir.

Nous échangeons quelques mots depuis le ponton mais ne devons pas trop nous attarder, le loueur de voiture ferme bientôt.

Ils nous invitent à l’apéro ce soir pour faire plus ample connaissance mais nous devons malheureusement décliner, vu que nous accueillons NIRVANA ce soir.

Ce sera pour une prochaine fois, car le courant passe bien !

Nous partons ensuite direction l’agence de location de voiture, où nous réservons une Fiat 500 pour les 3 prochains jours.

Après cela, nous filons vers le bord de mer et surtout les commerces.

Nous passons également acheter les lunettes fantaisies qui nous avaient bien fait rire quelques jours auparavant, les enfants ont tellement insisté qu’on a craqué !

Une fois tout cela réglé, nous retournons vite fait sur PTIPOA pour préparer l’apéro, avant que NIRVANA ne débarque ! Le temps passe vite et il y a fort à faire !

En arrivant, ils nous offrent une bouteille d’huile d’olive de leur production !

« Garzie amici »

(César est italien) 🇮🇹🇮🇹

ou

« Köszönöm barátaim »

(Bernadette est hongroise) 🇭🇺🇭🇺

En gros, merci les amis !!! 😘😘

La houle s’est levée durant l’après-midi et nous fait quelque peu valser, mais ça ne gâche pas ce moment agréable, car nous passerons à nouveau une belle soirée, comme à chaque fois !

En oubliant de faire des photos, aussi comme à chaque fois ! 🤦‍♂️


Mercredi 8 novembre, 3ème nuit à Playa Blanca, très houleuse. Heureusement que nous avons loué une voiture et quittons le bateau pour la journée.

Nous filons chez le loueur de voiture, qui nous apprend qu’il n’y a plus de Fiat 500 de disponible…

Il nous donnera donc une Peugeot Rifter, une des plus grosses voitures de leur flotte, mais au prix de la Fiat 500 ! Cool ! 😎

Nous partons ensuite pour la ville d’Arrecife, le chef-lieu de Lanzarote.

Pour nous y rendre, nous devons passer par le centre de l’île et emprunter une sorte de petit col, à flanc de volcan !

Le 1er passage un peu étroit est impressionnant mais on s’y fait vite. Une fois ce pic passé, la route se fait beaucoup plus large.

Nous nous rendrons tout d’abord dans la zone industrielle d’Arrecife, où se trouve, entre autres, un Media Markt. Nous devons acheter des disques durs externes SSD, car un de nos disque dur HDD n’a pas supporté l’humidité de la vie marine et s’est grippé, du coup, impossible de le lire…

Ceci ne devrait pas arriver avec des disques dit SSD, sans pièce mécanique à l’intérieur. Encore une astuce apprise de César !

Après cela, nous passons dans un commerce de pièce détachées pour voiture, je suis toujours à la recherche d’une batterie de démarrage.

Les enfants restent dans la voiture, Aurélia vient avec moi à l’intérieur.

Un vendeur d’un certain âge, probablement le propriétaire, s’approche. Je tente ma demande en espagnole… Il répondra en espagnole très rapidement, je continue en anglais en lui disant que je ne comprends pas…

Lui, continue en espagnole, visiblement agacé et se tournera vers un autre client en disant, toujours en espagnole « ici on est en Espagne 🇪🇸, on parle donc espagnole 🇪🇸🇪🇸»… Ok très bien, sympa !

Si c’est comme ça, allons-nous-en, il ne mérite pas notre argent !

Suite à cette mésaventure, qui fût surtout une perte de temps, nous reprenons la voiture, direction le centre-ville. J’ai repéré un réparateur informatique pour tenter de récupérer nos données sur le disque dur grippé, qui nous dit que c’est impossible.

Nous comprenons vite qu’il n’a juste pas envie, car ça doit être possible, les données sont toujours sur le disque, c’est la tête de lecture qui est juste oxydée. Nous n’insistons pas et partons… décidément, c’est compliqué d’être un gringo à Arrecife.

Passons ! L’heure du repas approche ! Nous n’avons pas prévu de sandwich aujourd’hui et cherchons donc un restaurant.

Pour ce faire, nous nous dirigeons vers le bord de mer, mais la plupart semblent fermés.

Nous marchons un moment et tombons finalement sur un petit resto italien avec une petite carte de plat « fait maison » qui nous inspirent. Nous y entrons et prenons place.

Ce sera une belle découverte car nous y avons été bien accueillis et y avons très bien mangé, et c’était effectivement fait maison ! Ça rattrape un peu les 2 derniers commerces visités…

Après cela, nous nous promènerons un peu au bord de mer, jusqu’au petit fort devant le port. Il n’y a pas grand-chose à voir, mais ça fait digérer.

Nous reprendrons ensuite la voiture, direction l’extrême nord, où se trouve le Mirador del Rio, offrant une vue imprenable sur l’île de la Graciosa, où nous avons passé quelques jours au mouillage (voir article précédent).

Le mirador et la plateforme d’observation étant payants, nous n’y mettrons pas les pieds.

Par contre, nous emprunterons la route longeant la côte afin de profiter de la vue.. gratuite, qui est, soit dit en passant, la même que la payante 😜.

Le point de vue sur la Graciosa est décoiffant… tout comme le vent, car il souffle ici à un rythme soutenu.

Ne tardons pas trop, nous avons encore de la route et nous souhaitons faire encore des courses avant de renter.

Nous reprenons la voiture et empruntons le chemin longeant la côte, à flanc de falaise. La route n’est pas très large, heureusement que nous n’avons croisé que 2 voitures, mais le paysage en valait la peine.

Nous retournons ensuite direction Arrecife pour faire des courses à un énorme Mercadona, avant de renter.

Ce n’est pas souvent qu’on a une voiture pour le faire, profitons-en ! On va se lâcher sur les denrées lourdes et encombrantes, qu’on hésite à prendre quand on est à pied.

C’est pratique de pouvoir arriver au port en voiture, vider le coffre pour remplir l’annexe et retourner ensuite au bateau, sans chichi !

Il ne reste plus qu’a ranger tout cela, manger et filer au lit !

C’est ce qu’il y a de mieux à faire, car il y a toujours autant de houle et nous avons à nouveau une longue journée demain !


Jeudi 9 novembre, 4ème nuit à Playa Blanca, beaucoup de houle toute la nuit. Ce mouillage n’est vraiment pas agréable, mais au moins la tenue de l’ancre est parfaite, et c’est ce qui nous importe.

Après le petit déj et la préparation des sandwichs, nous prenons l’annexe pour embarquer dans la voiture qui nous attend sagement au port.

Il est 9h30, nous prenons le chemin du parc national de Timanfaya.

La route pour y accéder est déjà impressionnante, car elle traverse l’immense champs de lave, composé de blocs de lave durci, offrant un décor lunaire et hostile.

Arrivé à l’entrée du parc, il nous faudra encore un peu de patience… 1h d’attente pour accéder au parking… nous ne sommes pas les seuls et les places sont limitées.

La visite du parc se fait en bus, afin de préserver le site.

Nous passerons d’abord aux toilettes avant de prendre un de ces bus – appelé Guaguas – pour faire le tour.

La visite dure environ 40 minutes et offre de magnifiques panoramas sur cet endroit volcanique, aux couleurs variées.

Après cela, nous aurons droit aux démonstrations géothermiques ainsi que le passage par le « four », où ils cuisent des poulets à la chaleur du volcan. C’est sympa !

Après un petit tour à la boutique souvenir, nous ressortons du parc pour aller au visiteur-center situé à quelques kilomètres de là, où nous en apprenons un peu plus sur les îles Canaries et les volcans.

Une fois la visite terminée, nous reprenons la voiture et continuons, direction la Caldera Blanca, où j’ai prévu une randonnée qui à l’air sympa !

Une fois parqué, il est l’heure de manger. Nous engloutirons nos sandwichs devant la voiture, avant de commencer cette rando qui s’avèrera être un super choix !

Le sentier sillonne le champ de lave qui s’étend à perte de vue, nous conduisant vers la Montaña Caldereta avant de commencer l’ascension de la Caldera Blanca.

Les photos ne rendent malheureusement pas la vue et cette ambiance si particulière que nous avons ressenti en le traversant, dommage.

L’arrivée au sommet, à l’instant où le cratère du volcan se découvre à nous, est à couper le souffle !

C’est immense ! Ou comme dirait un bon pote « C’est ééééééénorrrme !! » (Tritri, si tu le lis, elle est pour toi 😉)

Nous nous asseyons là, contemplatif de ce spectacle de la nature. C’est différent de ce que nous avons vu à Timanfaya et le complète bien.

Nous redescendrons un peu après, nous avons encore du chemin jusqu’à la voiture et le jour se couche vite.

Cette magnifique rando aura duré 3h et laissera, à n’en pas douter, un excellent souvenir de cet endroit hors du temps.

Sur la route du retour pour le port, nous nous arrêterons pour faire des courses.. encore ! On profite à fond du luxe d’avoir une voiture !

Tout le monde sera content de retourner à bord de PTIPOA, pour un repos bien mérité… mais malheureusement toujours houleux !

Ayden aura ramené un petit souvenir de notre balade “sur la lune”… un smiley pas content 🙁 🤣!


Vendredi 10 novembre, 5ème nuit à Playa Blanca, encore et toujours de la houle !

Départ vers 10h, direction les canyons de lave Las Grietas. Un site gratuit, au abord de la route.

C’est avec émerveillement que nous découvrons cette formation volcanique.

Nous nous engouffrons dans un petit canyon aux roches striées et au son si particulier. Plus nous nous enfonçons, plus le son devient étouffé, jusqu’au silence complet…enfin… si on n’avait pas d’enfants !

Ayden et Louna sont impressionné par cette place de jeu naturelle et crapahutent un peu partout.

Après avoir passé un moment dans ce site, nous reprenons la route pour Arrecife.

Je suis toujours à la recherche d’une batterie moteur et nous n’avions pas pu faire tous les commerces susceptibles d’en avoir.

Malgré 3 magasins, nous ferons toujours chou blanc ! Tous me disent qu’ils pourraient l’avoir, mais ça viendrait de Las Palmas, où nous nous rendrons bientôt, donc pas la peine, autant attendre d’y être !

L’heure de manger approchant à grand pas, il est temps de trouver un point de chute pour nourrir nos 2 estomacs sur pattes.

Nous irons direction Costa Teguise, où nous finirons dans un resto touristique tenu par des chinois. Autant vous dire qu’on n’a pas choisi la paella qui était au menu 🤐.

Après ce repas sans prétention, nous repartons pour les grottes Cueva de los verdes, une grotte formée par un tube de lave.

Par chance, nous arrivons juste au moment où démarre une visite ! Parfait, on avait justement pas envie d’attendre 😜 !

Nous nous enfonçons avec le groupe dans cet antre sombre, mais éclairée avec goût.

Nous sommes tout de suite surpris par le « climat » régnant à l’intérieur…. Il y fait très sec !

Bien loin des grottes humides, remplies de stalagmites / stalactites, qui ici, n’ont pas leurs places !

La visite se déroulera sur 1 km de galerie (sur une cinquantaine)et durera une trentaine de minutes.

Après un passage en vitesse aux toilettes, nous retrouvons notre voiture pour prendre gentiment le chemin du retour.

Sur la route, nous ferons un court arrêt dans ce qui semble être une ancienne carrière, au décor juste lunaire ! Nous nous y promènerons, admiratif de ce vestige creusé par les hommes et le temps.

Une fois cela fait, une dernière étape (et pas des moindres) nous attends.

Une fois sur place, nous remarquons que le parking est bondé et le site est immense.

Nous nous parquons et avançons.

Les portes automatiques s’ouvrent devant nous, nous y pénétrons et….. prenons un caddie !

Nous voilà au Hiper Dino, un supermarché ! C’est tout de suite moins sexy… 🤪

Une fois le caddie bien rempli et quelque peu délestés de notre argent, nous repartons direction le port.

Nous ne devons pas trop tarder, car nous sommes invités à l’apéro sur PEEMS ce soir et il faut tout d’abord rendre la voiture et rapporter nos victuailles au bateau.


Après avoir sorti les courses de la voiture, je partirai la rendre avec Louna pendant qu’Aurélia et Ayden nous attendent à l’annexe… tout en papotant avec PEEMS.

La restitution fût rapide ! La location de voiture ici est d’une simplicité presque jouissive.

Quand tu loue une voiture, il n’y a pas d’état des lieux et tout est inclus, sauf le carburant biensûr.

Les formalités sont donc hyper rapides et surtout hyper appréciables ! Si tout était aussi simple !

Une fois cela fait, nous retournons au port afin de passer la soirée avec Peggy et Emmanuel.

Ce fût une belle soirée !

Merci !

Peggy et Emmanuel ne souhaitant pas être vu sur internet, vous ne les verrez pas ici !

Après cette agréable soirée, nous retournons sur PTIPOA pour un repos plus que mérité.

Cette nuit sera notre dernière sur Lanzarote “la lunaire” !

Demain, nous poursuivons notre chemin vers le sud….ouest…

3 Comments

  • Marine

    Hey, salut les amis !

    Contents de voir que tout va bien pour vous. On est arrivés en Martinique il y a une dizaine de jour, on profite à fond.
    Vos enfants manquent aux nôtres 😁

    Bises !
    Marine, Mathieu, Charlotte et Margaux de Balata

    • Jo

      Salut à vous les amis !
      On espère que vous allez bien, mais ça m’en à tout l’air !
      On profite du Cap Vert avant de vous rejoindre de l’autre côté !
      Bonne nav et à bientot
      Bizzz à tous de nous tous

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Verified by MonsterInsights